Cette strophe sera
Décision draconyenne
Courte. je ne retiens pour elle du décor
Rien. je vous le refuse et peut-être ai-je tor
Mais l’exaspération que cause l’étroitesse
De la voie impliquant l’apparente paresse
De l’autobus escar gotant cependant queu
La foule lèche vi trines et fait la queu
Interminablement jusque sur la chaussé-e
D’acquérir de la fringue
Ou pas
Jamais lassée
Alors que voyageurs
sérieux nous attendons
Qu’on nous mène illico
là hou nous nous rendons
S’enfle
Et le conducteur
lui-même est en colère
En vient à klaxonner
presque se désespère
Une décisi-on s’impose. je la prends
Jacques Roubaud, Ode
à la Ligne 29 des autobus parisiens, Attila, 2012, p.64
Où les règles que d’autres nous
ont laissées se tressent avec celles que soi-même on s’invente.
La digression fait tout le sel
(et la couleur) de cette promenade mais paresse oblige j’ai préféré en recopier
le refus.
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