mercredi 14 novembre 2018

des nouvelles des nouvelles très brèves et autres nouvelles guère plus longues


Et sinon, en dehors de mon coming-out orphelin d'hier à propos de mes super-pouvoirs et de ma double identité, j'ai eu tout à l'heure la surprise d'entendre deux de mes toutes récentes Nouvelles très brèves postées ici même lues aux Jeudis de l'Oulipo parmi Borges, Michaux et Chevillard entre autre, hop le lien vers l'émission (moi c'est à 52'52 et 57'17).
Par ailleurs je retirerai mon masque samedi prochain après-midi au Salon de l'Autre Livre sur le stand des éditions Lunatique avec Mon jeune grand-père (sans doute pas très loin des éditions des Grands Champs où l'on trouvera aussi mes Notes sur les noms de la nature), le lendemain je serai toute la journée au Salon des Essarts-le-roi, vendredi 23 novembre à 19 je serai en duo pour parler d'amour avec Pauline Delabroy-Allard à la toute nouvelle Chouette Librairie de Lille (car Seule la nuit tombe dans ses bras), dimanche 25 après-midi je serai à Radio-France fête le Livre, et vendredi 30 novembre je serai l'invité de la librairieTulitu à Bruxelles. Il y a plein de liens utiles en cliquant pour en savoir plus.

lundi 12 novembre 2018

Stan Lee m'a imaginé en 1963


Stan Lee m'a imaginé en 1963, un an après Spiderman, un an avant Daredevil, la même année que les X-men. Il m'a donné des super-pouvoirs que je n'ai pas découverts tout de suite et qui me pourrissent un peu la vie depuis que j'en ai pris conscience. C'est à lui aussi évidemment que je dois mes problèmes d'identité. Et sans doute aussi une soif de reconnaissance personnelle qui contrarie parfois mon idéal de justice. Nous sommes sûrement nombreux dans ce cas-là, à nous sentir un peu orphelins ce soir.



dimanche 11 novembre 2018

jeudi 8 novembre 2018

Un beau jeudi


Le bonheur est parfois une sorte d'attracteur étrange, pour parler comme Lorenz, en tout cas la coïncidence est belle à mes yeux de la sortie de Mon jeune grand-père – on vous attend ce soir dès 19h mais même plus tard pour fêter ça à l'Espace l'Autre Livre, 13 rue de l'Ecole Polytechnique, à Paris – et ce très bel article d'Alain Nicolas dans l'Humanité d'aujourd'hui à propos de Seule la nuit tombe dans ses bras, lisez plutôt, ça n'est pas impossible en cliquant, ou même mieux, achetez l'Huma !



mercredi 7 novembre 2018

Le 7 novembre 2018 Mon cher papa,


Le 7 novembre 2018
Mon cher papa,
J'ai recopié comme j'ai pu toutes les cartes qu'Edmond a écrites à ses parents pendant qu'il était prisonnier en Allemagne, du printemps 1916 jusqu'à la fin de la guerre. Ce n'a pas été toujours facile, comme tu peux t'en douter ; elles sont écrites en tout petit et au crayon à papier effacé par le temps. D'autant plus que je ne connais pas la plupart des personnes citées, et que tu ne peux pas me renseigner tellement davantage puisque Edmond, malheureusement, tu ne l'as pas connu. C'est pour cela d'ailleurs que je me permets de l'appeler Edmond, mon jeune grand-père ; après tout l'âge il a l'âge de mon fils, ton petit-fils. J'ai donc recopié ces cartes comme j'ai pu tout en insérant mes propres réflexions, mes propres doutes, au moment même de l'écriture ; comme ça tu peux lire ce que j'ai lu au moment même où je le découvrais. Il m'a semblé que, en procédant de la sorte, ça devenait un objet littéraire, autant qu'un témoignage historique. Du coup je l'ai proposé à un éditeur, qui en effet a bien voulu le publier. Le livre paraît demain, nous fêterons ça à l'Espace l'Autre Livre, à Paris, 13 rue de l'Ecole Polytechnique, à partir de 19h. Ce serait compliqué pour toi d'être parmi nous mais je sais bien que tu le seras par la pensée. Comme tu as déjà pu le voir, le livre est un bel objet. Et comme dit Edmond dans l'une de ses cartes que mon éditeur cite en couverture, « ce sera un souvenir ». C'est une bonne chose car nous n'en avons pas beaucoup. Je te quitte mon cher papa, en empruntant à ton père sa formule habituelle, qui dit bien ce qu'elle veut dire.
Ton fils qui t'aime de tout son cœur,
Philippe