lundi 23 septembre 2019

Adelphe a lu. Moi aussi.


Tiens j’ai lu un livre paru à cette rentrée. C’est Adelphe, d’Isabelle Flaten, publié par le Nouvel Attila. C’est l’histoire d’un homme qui a lu un livre qu’une femme lui a mis entre les mains. C’est l’histoire d’un pasteur qui a des doutes. C’est l’histoire d’un fils et c’est l’histoire d’un père. C’est l’histoire d’un homme mais c’est surtout l’histoire des femmes qui l’ont croisé. C’est l’histoire des amours qu’on ne raconte pas. C’est l’histoire des libertés qui se conquièrent. C’est un beau roman qui se lit avec quand même un peu de larmes.


Isabelle Flaten - Adelphe.

samedi 21 septembre 2019

Radieux


Marc Giai-Miniet est emboîteur. Il y a quelques années, j’ai consacré un billet de ce blog à son travail ; voilà, c’est ici, cliquez.
Nous avons aussi fait un livre, ensemble ; voyez donc.
Son univers m’évoque irrésistiblement celui d’Antoine Volodine. Je le lui ai dit, il ne connaissait pas encore.
En ce moment et pour un mois environ, il expose ses boîtes à la Galerie Rauchfeld, 22 rue de Seine, à Paris. J’en ai photographié une. Elle me réservait une surprise.







samedi 14 septembre 2019

considération sur la lecture

Il arrive que des milliers de personnes lisent le même livre en même temps. C'est comme une vaste partouze, sauf que c'est quand même un peu dégoûtant.

mercredi 11 septembre 2019

fil en question


Je perds souvent le fil de mon propos. En cours, c’est un problème ; les élèves me regardent et je ne sais plus ce que je leur disais parce que déjà je leur dis autre chose. On me dit que c’est parce que j’ai une pensée arborescente. Ça me fait plaisir parce que j’aime les arbres. Et puis je regarde les fils de mes écouteurs, que je suis en train d’essayer de démêler depuis une bonne demi-heure. Heureusement que j’ai perdu mes cheveux, ça me fait des nœuds en moins.

samedi 7 septembre 2019

et des désirs surhumains et les forces pour les réaliser


Il enleva son chapeau et sa chevelure se répandit comme si elle était vivante, comme dans une abondance tropicale, en partie liée en tresses, en partie dans sa sauvagerie originelle. Sa tête était puissante, mais la masse de la chevelure était si grande qu’elle semblait appartenir à une tête encore bien plus puissante, la tête sous elle semblait petite. Mais en cela la vision n’avait rien de ridicule, elle était surtout effrayante, c’était comme si cette chevelure surhumaine exhibait et des désirs surhumains et les forces pour les réaliser.

C’est un fragment des Derniers cahiers de Kafka, publiés par les éditions Nous en 2017 et traduits par Robert Kahn.



mercredi 4 septembre 2019

A propos des rentrées d’Herbert


Tiens puisque c’est la rentrée littéraire, c’est peut-être l’occasion de rappeler que Herbert Kahn, dont le roman Même la nuit tombe dans ses bras est paru l’an dernier sous un titre légèrement modifié par mes soins, rappelez-vous, avait déjà été lui-même le protagoniste d’une ancienne rentrée littéraire, en 2001 aux éditions du Seuil ; il était tout jeune à l’époque, pas même sorti de l’école et avec bien du mal à rentrer où que ce soit, c’était bien là son problème. On en avait parlé un peu dans la presse, cliquez donc, et si ça vous intéresse rappelez-vous que Quidam a ressorti ce roman, dans une version retravaillée par mes soins, et sous un titre déjà légèrement modifié ; il ne faudrait pas que ça devienne une habitude.