samedi 10 juillet 2021

Dernières dernières nouvelles

La revue Catastrophes, où l’on peut lire notamment mes Trois ductions de Koubla Khan, est dans Libération, grâce à Guillaume Lecaplain.




Dans sa chronique sur le site du Nouvel Obs, Pierre Jourde parle de Mon petit DIRELICON ; lisez donc.

vendredi 9 juillet 2021

On devrait tous écrire un autoportrait à la manière d’Édouard Levé.

Enfant, je ne croyais pas que j’atteindrais l’adolescence, je ne m’imaginais pas vivre au-delà de douze ans. Je n’ai jamais passé plus de deux mois d’affilé hors de l’Île-de-France de toute ma vie. J’ai peut-être parlé sans le savoir avec quelqu’un qui a tué quelqu’un. Je suis souvent un peu dérangé quand on m’appelle par mon nom, mais je le serais encore plus si on m’appelait par un autre. Je suis lent à comprendre ce qu’on me veut, j’ai du mal à imaginer qu’on me veuille quelque chose. Je n’ai jamais croisé de près, jusqu’à un âge avancé, une personne qui ait la moindre notoriété. La compétition ne me stimule pas. Je ne crois pas être devenu réactionnaire en prenant de l’âge, j’ai plutôt l’impression du contraire. Quand quelqu’un pousse un cri et que je suis surpris, j’ai mal aux tendons derrière les genoux. En lisant Autoportrait d’Édouard Levé, je me suis dit qu’on devrait tous écrire un autoportrait à la manière d’Édouard Levé, quitte à recopier textuellement certaines de ses phrases si elles sont valables pour soi, et à s’en démarquer quand elles ne le sont pas.



jeudi 1 juillet 2021

dernières nouvelles

Et avant une probable pause plus ou moins estivale, on n’est jamais sûr de rien, on peut désormais acheter la version papier de la revue de poésie Catastrophes, publiée par les éditions le Corridor bleu, où mes Trois ductions de Koubla Khan figurent en bonne compagnie, jugez plutôt. J’y propose trois versions (traductions?) vraiment différentes du poème de Coleridge, au cours d’une réflexion qui est aussi une rêverie, à moins que ce ne soit l’inverse. 

Par ailleurs, la toute nouvelle revue L’Autoroute de Sable accueille dans son premier numéro, autour du thème de la photocopieuse, mes Effacements, cliquez donc ici.

Enfin, Hugues Robert, de l’indispensable librairie Charybde, consacre à Mon petit DIRELICON un article dont je me garderai de dire tout le bien que je pense par peur de tomber dans les travers que j’y dénonce.