mardi 28 décembre 2010

Ne faites le deuil de rien.


  cabane dans un arbre

On est bien chez soi.
J’entre un œil par là. Comme ça. Hmmmm, les bons neurones du héros. Oh c’est pas la première fois que je vois à l’intérieur de moi en couleur.
Pièce ronde.
On est bien installé, maison-hôpital, studio chambre stérile, machines partout. Et tout ça dans une cabane suspendue dans les arbres. Une tour camouflée par le temps. Avec des meurtrières pour surveiller le paysage. Gallo-romain intemporel. Je veux dire du solide, du costaud. Du moderne dans une vieille enveloppe.
Vivons cachés.
Ouhlà.
Le coup de génie de s’installer un bureau dans la cuisine, ou l’inverse. Le gars peut braiser une poularde en bricolant sa vie. J’ai des machines mixtes. Idéal pour un Moi. Commandes via cerceau, toujours en marche, comme ces cuisinières qui ne s’arrêtent jamais. On glisse la tarte dans le bon four. On n’a plus de thermostat.
Ne faites le deuil de rien.
C’est ce que promet la notice.
Une machine qui garde les qualités principales de toutes les trouvailles qui l’ont précédée. Pas de nostalgie technique : l’objet est en bois et cuivre, avec parties en latex qui imitent parfaitement l’élasticité de la peau et même sa chaleur, mais armées de titane, souffle la notice. Molettes et commandes vocales, un milliard de pixels, petites lampes témoins bleues brûlantes. On garde tout en mémoire : profondeur du négatif, relief de la stéréoscopie, énorme vibration du noir et blanc, sépia et charbon des tirages des anciens morts.
Et l’effet huile des autochromes ?
Absolument, poursuit la notice, vous obtiendrez des couleurs profondes à 100%, des fruits vibrants de lumière, pêche orange dans plat bleu de Chine.
 
Olivier Cadiot, Un mage en été, POL, 2010, p. 21-22.


Commentaires

Le gars peut braiser une poularde en bricolant sa vie : alors, là oui, évidemment. Que rajouter ? Rien.
Commentaire n°1 posté par Gilbert Pinna le 28/12/2010 à 14h35
Juste que celle au vin jaune et aux morilles que je viens de terminer n'était pas mal non plus.
Réponse de PhA le 28/12/2010 à 14h53
quel bel œuf! unr petite coquille cependant (juste un éclat minuscule) au §4: «le trouvailles» (mais peut-être certaines licences poétiques m'échappent-elles)
Commentaire n°2 posté par jc le 28/12/2010 à 15h16
Merci jc ! Je corrige.
Réponse de PhA le 28/12/2010 à 15h18
J'adopte la cabane sous l'arbre. Avec la poularde à l'intérieur. je ne renonce à rien, je veux tout!
Commentaire n°3 posté par Zoë le 28/12/2010 à 18h32
Ben tiens !
Réponse de PhA le 29/12/2010 à 11h01
Ah, le Gallo-Romain, ça c'était du solide... pas comme le béton pré-contraint tout ça. (Bel extrait, très amusant !)
Commentaire n°4 posté par Sophie K. le 28/12/2010 à 20h54
Visitant nos ruines les archéologues du futur nous appelleront les laisse-béton.
Réponse de PhA le 29/12/2010 à 11h05

samedi 25 décembre 2010

La clef d’or

Par un jour d’hiver, la terre étant couverte d’une épaisse couche de neige, un pauvre garçon dut sortir pour aller chercher du bois en traîneau. Quand il eut ramassé le bois et chargé le traîneau, il était tellement gelé qu’il ne voulut pas rentrer chez lui tout de suite, mais faire du feu pour se réchauffer un peu d’abord. Il balaya la neige, et tout en raclant ainsi le sol, il trouva une petite clé d’or. Croyant que là où était la clé, il devait y avoir aussi la serrure, il creusa la terre et trouva une cassette de fer. Pourvu que la clé aille ! pensa-t-il, la cassette contient sûrement des choses précieuses. Il chercha, mais ne vit pas le moindre trou de serrure ; enfin il en découvrit un, mais si petit que c’est tout juste si on le voyait. Il essaya la clé, elle allait parfaitement. Puis il la tourna une fois dans la serrure, et maintenant il nous faut attendre qu’il ait fini d’ouvrir et soulevé le couvercle, nous saurons alors quelles choses merveilleuse étaient contenues dans la cassette.
 
Grimm, Contes.

 17-decembre-2010-005.jpg 


Commentaires

sonLla clé des songes au petit matin : soleil des loups (Mandiargues) !
Commentaire n°1 posté par Dominique Hasselmann le 25/12/2010 à 12h01
Parfois je fais si bien semblant de les entendre que j'y suis pris moi-même.
Réponse de PhA le 26/12/2010 à 11h43
Les "contes" ne devraient pas être réservés aux enfants. Nous aussi on a le droit de rêver, de s'émerveiller.
Commentaire n°2 posté par Ambre le 25/12/2010 à 22h58
Mais pour prendre plaisir aux supplices infligés aux méchants dans de nombreux dénouements, il faut le coeur bien accroché d'un enfant.
Réponse de PhA le 26/12/2010 à 11h47
La clef du sol (gelé)... Moi aussi, j'adore les contes, et je pense qu'ils ne sont pas DU TOUT pour les enfants, voilà. :0)
Commentaire n°3 posté par Sophie K. le 25/12/2010 à 23h54
Ne dites pas ça : nous n'aurions plus le droit de les lire !
Réponse de PhA le 26/12/2010 à 11h47
J'ai déjà observé cela mais ici ça saute aux yeux : une des qualités de l'écrivain est évidemment le sadisme
(La clef ouvre le coffre du trésor des nazis en Suisse. Je vois des croix gominées partout!:)
Commentaire n°4 posté par Depluloin le 26/12/2010 à 11h20
C'est bien vrai. L'écrivain est un frustré en veine de partage : y a pas d'raison après tout.
Réponse de PhA le 26/12/2010 à 11h49

jeudi 23 décembre 2010

Ça prend tout le monde de court.

 sidonie 4e de couv
Sidonie
appuyée au milieu d’un épi de blé se pavane, bâille. Sa main posée à l’extérieur d’un de ses talons.
 
5 camarades autour de Sidonie, bien aise de lui serrer cette main.
 
Ce sont 100 soldats embauchés au poids. On en trouve toujours deux ou trois qui plaisent là-dedans.
 
Hein !
 
 
Ils lèvent les bras (les soldats). La super musculature archi-tendue en étoile.
 
 
 
 
Sur le bout (pas très jojo) de la guerre, un chanteur placé sur ses omoplates, une chanteuse aussi debout sur une platine. La platine tourne. Il, elle s’exerce pour de bon.
 
 
Ça prend tout le monde de court. Là, comment là ? Vous vous exercez là ?
 
 
Là donc la chanteuse de cabaret bien calée dans un starting-block. Le bloc bâti sur une platine. L’ensemble tourne apostolique.
 
 
Gwenaëlle Stubbe, Ma tante Sidonie, p. 53-54, POL, 2010.
 
 
Pas vrai ? En tout cas moi.


Commentaires

Mais vous nous ferez travailler jusqu'au bout!! Seriez pas dans l'enseignement non? Quoiqu'il parait que ces gens-là ne fichent rien, sont grassement payés, ça ne peut pas être votre cas bien sûr! (Euh... ne rien ficher!;)
 
Commentaire n°1 posté par Depluloin le 23/12/2010 à 12h51
Gloire à Alekseï Grigorievitch Stakhanov ! (Depluloin, vous êtes fiché !)
Réponse de PhA le 23/12/2010 à 17h30
moi comme vous.
Commentaire n°2 posté par quotiriens le 23/12/2010 à 13h39
Vous aussi ? C'est embêtant ces livres qui ne ressemblent à rien, on ne sait par quel bout les prendre pour montrer à quel point ils sont bien.
Réponse de PhA le 23/12/2010 à 17h33
Romaine sûrement, je la vois dans la fontaine de Trévise.
Commentaire n°3 posté par Dominique Hasselmann le 23/12/2010 à 18h53

lundi 20 décembre 2010

Rien encore !

Rien encore ! – Et vainement ai-je feuilleté pendant trois jours et trois nuits, aux blafardes lueurs de la lampe, les livres hermétiques de Raymond-Lulle !

Non rien, si ce n’est avec le sifflement de la cornue étincelante, les rires moqueurs d’un salamandre qui se fait un jeu de troubler mes méditations.

Tantôt il attache un pétard à un poil de ma barbe, tantôt il me décoche de son arbalète un trait de feu dans mon manteau.

Ou bien fourbit-il son armure, c’est alors la cendre du fourneau qu’il soude sur les pages de mon formulaire et sur l’encre de mon écritoire.

Et la cornue, toujours plus étincelante, siffle le même air que le diable, quand Saint Eloy lui tenailla le nez dans sa forge.

Mais rien encore ! – Et pendant trois autres jours et trois autres nuits, je feuilletterai, aux blafardes lueurs de la lampe, les livres hermétiques de Raymond-Lulle !
 
Aloysius Bertrand, Gaspard de la Nuit, Fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot, Premier Livre : Ecole Flamande.
La-Salamandre.JPG 
Avouez que vous vous attendiez à autre chose ! C’est le Malin sans doute, à l’œuvre dans cette œuvre, pardon, cet œuvre-ci, qui m’a soufflé la farce : « rien encore » me rappelait de vieux souvenirs. De fait, rouvrant mon vieux Gaspard, je me rends compte que nombreux y sont les poèmes que j’ai autrefois connus quasi par cœur. Il s’agit ci-dessus du poème L’Alchimiste, amputé de son titre mais aussi de son épigraphe. Chaque poème de Gaspard en est pourvu, l’en priver serait contre-nature, celle-ci à mon sens ne manque pas de facétie, la voici :
 
« Nostre art s’apprent en deux manières, c’est à sauoir par enseignement d’un maistre, bouche à bouche, et non autrement, ou par inspiration et réuélations diuines ; ou bien par les liures, lesquelz sont moult obscurs et embrouillez ; et pour iceux trouuer accordance et vérité moult conuient estre subtil, patient, studieux et vigilant.
 
La Clef des secrets de filosofie de Pierre Vicot. »
 
A propos de lecteur subtil, patient, studieux et vigilant, Monsieur Le Comte a trouvé un nouveau scoliaste astucieux, suréminent herméneute et extra-lucide exégète en la personne de Christophe Martinez, c’est sur Culturopoing.



Commentaires

Et dans cette nuit, les yeux du lecteur, brouillés, tachés, griffés
et derechef, rien.
Commentaire n°1 posté par Gilbert Pinna le 20/12/2010 à 17h58
Bon, en 2011, j'abandonne Raymond-Lulle et je passe à Nicolas Flamel.
Réponse de PhA le 20/12/2010 à 20h14

samedi 18 décembre 2010

survient l’incident

Comme la pratique en plein air du badminton, qui ne tolère pas de conditions météorologiques approximatives, mon petit déjeuner ne supporte pas l’à-peu-près.
Que la minuterie ne mette pas la cafetière en marche à l’heure prévue, que la chaîne stéréo ne se déclenche pas simultanément, que j’aie omis de mettre une brique de lait au frais et la mauvaise humeur prend, soudaine, calcinant l’enchevêtrement fragile de ma garrigue intérieure ; je n’enrayerai le sinistre que plusieurs heures plus tard, pour peu que rien ne soit venu l’attiser entre-temps.
Mon bol de café chaud m’attend, les enceintes éructent du gros son, environnement familier, je maîtrise mon retour quotidien à la surface du monde, démiurge détendu, quand survient l’incident.
Plus de clopes.
 
Erwan Larher, Qu’avez-vous fait de moi, Michalon, 2010.
 
Ce sont les toutes premières lignes d’un premier roman dont je viens de finir la lecture, bien qu’il m’ait été déconseillé par son auteur, habile on le voit dans la manipulation de son lecteur même hors de son livre. Bref cette intrigue forcément un peu too much (déjà ça commence fort : plus de clopes !) d’un roman qui  vire ou fait mine de virer à l’espionnage m’a fait passer quelques heures si vite que ma montre avait du mal à suivre, il faut que je change la pile ; et ça c’est révélé d’autant plus agréable (et drôle) que le too much se justifie joliment : il ne faut pas prendre tout ce qu’on lit au pied de la lettre, comme dirait l’autre.

Commentaires

Ca me plaît bien cet extrait (j'ai cru qu'il était de vous et je m'attendais à voir apparaître quelque part super Mario;-)).
(Et puis l'auteur est un type sympa ce qui ne gâche rien. Tiens, j'ai dit "rien"!).
Commentaire n°1 posté par Ambre le 18/12/2010 à 23h09
Je n'y ai pas vu Super Mario mais oui, le livre est très drôle (ce qui n'est pas le cas de tous les miens, d'ailleurs).
Réponse de PhA le 19/12/2010 à 14h24
J'ai plus de clopes non plus. Je te laisse, je vais me prendre les mules dans les pieds de la lettre, tiens, ça fait du bien.
Commentaire n°2 posté par Moons le 18/12/2010 à 23h25
Badaboum !
Réponse de PhA le 19/12/2010 à 14h25
Survivre en milieu hostile réclame la plus extrême vigilance. (Vérifier le soir que le micro-ondes ne soit pas programmé sur décongélation. Penser à sortir le beurre)
Commentaire n°3 posté par L'entrée des sauvages le 18/12/2010 à 23h34
On ne devrait jamais sortir de sous sa couverture (surtout dans un roman d'espionnage).
Réponse de PhA le 19/12/2010 à 14h27
Ne pas se retrouver à côté de la plaque d'égout et des couleurs.
Commentaire n°4 posté par Dominique Hasselmann le 19/12/2010 à 08h53
Ma plaque des goûts est une palette multicolore.
Réponse de PhA le 19/12/2010 à 14h29
Livre délectable, que j'ai terminé à regret. J'aime pas terminer les bons livres.
Commentaire n°5 posté par Sophie K. le 20/12/2010 à 10h36
Oui, il a l'air épais comme ça et puis il est trop vite fini.
- Garçon, un autre ; s'il-vous-plait !
Réponse de PhA le 20/12/2010 à 11h25
J'ai d'abord cru que mon fan club avait piraté ce blog. Et puis je me suis souvenu qu''il était composé de ma mère et d'une vague cousine, aucune n'y connaissant rien en informatique... Bon, je suis très touché que cela ne vous ait pas déplu Philippe et que vous ayez choisi de le faire savoir. Merci.
PS : le crédit photo, où ai-je la tête : Dorothy-Shoes (www.dorothy-shoes.com)
Commentaire n°6 posté par r1 le 21/12/2010 à 12h16
Au contraire, j'ai passé un bon moment ; et puis il y a cette question de l'objectivité du sens - jusqu'où faut-il croire ce qui est raconté - qui m'intéresse beaucoup.
Réponse de PhA le 21/12/2010 à 13h33

mardi 7 décembre 2010

une forme à ma disparition

 
 
On m’a donné un nom. Quel événement !
Du mur le noir se détacha. Je suppliai mon père
de venir tout à la fois en le repoussant.
 
 
 
 
 
Je me souviens des odeurs. De la force avec laquelle
on m’emportait au-dessus des blés. La terre se retenait
à moi, respirait du vent qui glisse sur mes épaules.
 
(…)
 
 
 
Longtemps j’ai cru que ton souffle mettrait
le feu à ma chemise.
 
(…)
 
 
Depuis des années je cherche une forme
à ma disparition.
Cet oubli que tu m’as légué : je te ressemble
et tu ressembles à personne.
 
 
 
 
 
Pain.
On posa des miroirs
pour que le geste de manger m’en éloigne.
 
 


 
 
  Yves Colley, Liant, Argol, 2010, p. 11, 14, 25.
 
Je dois reconnaître que le nom d’Yves Colley m’était parfaitement inconnu. En plus de la robe noire d’Argol, c’est la recommandation d’Eugène Savitzkaya qui a attiré mon attention.



Commentaires

Rie que ce château attire.
Commentaire n°1 posté par Dominique Hasselmann le 08/12/2010 à 10h05
Assurément : il faut visiter Argol (et lire Savitzkaya).
Réponse de PhA le 08/12/2010 à 17h52
Je ne connais pas non plus. Heureusement qu'il reste les "petits" éditeurs pour que la poésie se lise, un peu.
Commentaire n°2 posté par Dominique Boudou le 08/12/2010 à 19h12
Certains petits sont grands et Argol est de ceux-là.
Réponse de PhA le 08/12/2010 à 20h54
Lire : "Rien que ce château attire".
Commentaire n°3 posté par Dominique Hasselmann le 08/12/2010 à 20h49
Toi seul aurait remarqué ce n manquant !
Réponse de PhA le 08/12/2010 à 20h58
Vous m'emmerdez, Annocque ; vous le savez, n'est-ce pas ?
Commentaire n°4 posté par Anna de Sandre le 09/12/2010 à 22h17
Je ne le sais pas : je l'espère ; et quand je le sais, je respire.
Réponse de PhA le 09/12/2010 à 22h30

dimanche 5 décembre 2010

The faceless book killer is friendless on Facebook.

 
Quand l’ex-bibliothécaire sans figure a vu qu’il existait quelque chose sur Internet qui s’appelait, s’appelle encore « Facebook », il s’est senti concerné, forcément. J’avais beau rechigner, il insistait. Il a bien fallu que je l’inscrive pour qu’il se rende compte que non, ce n’est pas dans ce livre-là, qui n’en est pas un, qu’il retrouverait la figure qui lui manque. Tout au plus reçoit-il de temps en temps quelques invitations à devenir « ami ». Qui donc pourtant pourrait bien avoir envie de devenir ami avec ce faceless book killer, je vous demande un peu. Interrogés, certains des prétendus postulants m’ont d’ailleurs déclaré qu’ils n’avaient jamais rien envoyé de tel – je les comprends. Il doit s’agir de messages automatiques générés par la machine, j’imagine. Pour le moment, le nombre des amis de l’ex-bibliothécaire est donc de zéro, ça lui apprendra à se faire passer pour Monsieur Le Comte. Quand il aura 58216,29 propositions, qu’il me le fasse savoir, j’aviserai. D’ici là, j’aurai peut-être eu le temps de comprendre à quoi ça sert, Facebook.


Commentaires

Commentaire n°1 posté par jc le 05/12/2010 à 20h47
De l'avantage d'avoir un gros ou grand nez : au moins on ne quitte jamais de l'oeil une partie moins infime de sa figure.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 08h32
Prenez tout votre temps. Y a rien à comprendre, c'est un aspirateur, c'est tout
Commentaire n°2 posté par Zoë le 05/12/2010 à 22h55
A enrouleur automatique, j'espère.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 08h26
Ca sert, il suffit de savoir s'en servir.
Commentaire n°3 posté par Anna de Sandre le 05/12/2010 à 22h56
Après tout je sais me servir d'un aspirateur. Et même d'une tondeuse à gazon.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 08h27
Noooonnnn! Vous aussi sur FB!!! 
Commentaire n°4 posté par Ambre le 05/12/2010 à 23h01
Pas moi : l'ex-bibliothécaire sans figure (bon, c'est moi aussi, mais du côté obscur de la Force).
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 08h28
Alors contrairement à l'aspirateur auquel on ne demande pas son avis, sur FB il est de rigueur de cliquer sur les autorisations de demandes "d'ajout d'ami", sinon monsieur le Comte va rester avec zéro ami. Oh, j'oubliais : n'attendez pas qu'on vous envoie un message personnalisé à chaque demande d'ajout d'amitié, sur FB nous sommes tous mal-élevés.
Commentaire n°5 posté par Anna de Sandre le 06/12/2010 à 08h32
Ah eh bien justement je viens d'y aller faire un tour - je n'ai pas mis ce compte sur mon adresse principale, après tout ce n'est qu'une partie de moi-même : dans la vie de tous les jours je promène une authentique figure.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 08h40
Au fait, je vous ai "marrainé" auprès de quelques-uns, ne vous étonnez pas de recevoir plusieurs demandes.
Commentaire n°6 posté par Anna de Sandre le 06/12/2010 à 08h45
C'est donc vous qui êtes responsable de ce déluge ! (Pendant que vous y êtes, vous ne pourriez pas faire briller un peu le soleil ?)
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 10h38
Détrompe-toi Philippe: ces excroissances floues nous les avons toujours (à droite et à gauche, il suffit de cligner d'un coté du champs, puis de l'autre, mais ce sont des sortes de rostres mous qu'il vaudrait mieux ne pas avancer
Commentaire n°7 posté par jc le 06/12/2010 à 08h46
Tout de même : au réveil, ces excroissances floues sont le premier indice tangible de notre existence, laquelle n'est guère moins floue.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 10h40
Selon ma minuscule expérience, c'est le plafond, le premier signe de mon existence (mais on ne va pas chipoter hein?)
Commentaire n°8 posté par Jean-Christophe Sekinger le 06/12/2010 à 11h05
Une minuscule expérience au plafond, ça s'appelle une araignée, pas une existence (j'adore chipoter).
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 11h19
héhé merci (je me disais aussi)
Commentaire n°9 posté par Jean-Christophe Sekinger le 06/12/2010 à 11h25
"Sur Facebook, j'ai rencontré mon double : je me suis vite enfui car il voulait absolument devenir mon ami."
Benoît Dehort, Oeuvres complètes, Editions du goudron, tome 87, page 111.
Commentaire n°10 posté par Dominique Hasselmann le 06/12/2010 à 17h22
Mon double n'a rien à craindre : c'est lui qui est sur facebook ; moi, je reste à l'abri derrière mes hublots.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 21h22
Facebook, ça sert à presque rien. Mais aurais-je lu ton blog ce soir sans ton invitation à facebooker de concert ? Et puis au moins, toi, tu as un visage. Pas comme ton bibliothécaire.
Commentaire n°11 posté par Dominique Boudou le 06/12/2010 à 17h35
C'est pour ça que j'y ai délégué l'ex-bibliothécaire sans figure : à s'occuper de rien, il ne m'embêtera plus.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 21h23
FB met en relation les fantômes, c'est donc réellement un réseau social.
Commentaire n°12 posté par albin le 06/12/2010 à 19h30
C'est tout à fait ça.
Réponse de PhAntôme le 06/12/2010 à 21h26
A vue de nez, il neige, mais nous n'avons pas la même vue à travers nos hublots.
Commentaire n°13 posté par quotiriens le 06/12/2010 à 21h41
Mais non, il ne neige plus ; c'est fini ! (Evidemment, si vous regardez avec votre nez, tout s'explique.)
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 21h50
Que l'ex-bibliothécaire me pardonne de ne pas le demander comme ami, je ne suis pas FaceBookienne... Plutôt Hublotte.
Commentaire n°14 posté par Sophie K. le 06/12/2010 à 21h45
Ah mais moi non plus, je ne suis pas du tout facebookien ; c'est pourquoi je suis bien content d'avoir trouvé l'autre face de rien pour s'inscrire à ma place.
Réponse de PhA le 06/12/2010 à 21h52
Moi qui ne suis pas physionomiste pour deux sous ça ne me dérangerait pas d'être amie avec un bibliothécaire sans visage, au contraire, mais comme je suis encore moins facebookienne, bien peu de chances que ça m'arrive
Commentaire n°15 posté par L'employée aux écritures le 08/12/2010 à 18h42
Contentons-nous donc d'être amis face à face.
Réponse de PhA le 08/12/2010 à 20h53
 

samedi 4 décembre 2010

Tu parles d’un samedi !

C’est vraiment un temps à rester coincé dans son canapé à regarder Holiday on Ice.

Cliquez quand même si vous y tenez.


Commentaires

Quelle élégance et leurs patins sont très tendance.
Commentaire n°1 posté par Zoë le 04/12/2010 à 22h14
N'est-ce pas ? C'est une jolie petite planète où l'on passe son temps à patiner en maillot doré.
Réponse de PhA le 04/12/2010 à 22h48
T'aurais dû venir Philippe, au lieu de rester dans ton canapé, c'était bien... :)
Commentaire n°2 posté par Pascale le 04/12/2010 à 22h45
Hélas ! (Pour les autres : Pascale animait une rencontre avec Eric Faye où j'aurais bien voulu aller mais j'ai craint de faire Holiday on Ice en voiture. Du coup il ne saura pas tout le bien que j'ai pensé de son livre.)
Réponse de PhA le 04/12/2010 à 22h52
Mmmm! Y a un nouveau livre en gestation là!
Commentaire n°3 posté par Ambre le 04/12/2010 à 23h02
Oh, y a toujours un nouveau livre. (Mais pour celui-là le mot "gestation" est particulièrement bien trouvé. Rendez-vous en 2012 !)
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 10h58
Il s'agit forcément d'une troupe de patineurs russes, vu le nombre de figurants au ballet
et je crois même reconnaître une scène de "après midi d'une nymphe" avec, au centre (bien entendu) le célèbre Nijinstique.
Commentaire n°4 posté par quotiriens le 05/12/2010 à 00h22
Parfaitement, c'est bien Nijinstique. Vous êtes très physionomiste ! Vous craignez les piqûres ?
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 11h01
On dira ce qu'on voudra... mais quand même, Maritie et Gilbert Carpentier, c'était quelque chose...
Commentaire n°5 posté par Gilbert Pinna le 05/12/2010 à 09h16
Ah, les paillettes ! Chaque artiste en est une.
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 11h02
Un temps à rouler un patin ?
Ici, dans la capitale délaissée pour l'Inde par le plus haut représentant de l'Etat, la neige désordonnée a été vite chassée par le mlnistre de la climatologie (resté dans l'ombre) qui jouait sa place.
Commentaire n°6 posté par Dominique Hasselmann le 05/12/2010 à 09h35
Mais où sont les neiges d'antan ?
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 11h04
Il y a bien un double salto... là, devant?
Commentaire n°7 posté par Nadège le 05/12/2010 à 10h25
Absolument, juste devant un porté à bras levé.
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 11h07
Ce sont "les mille et une pattes"  j'ai adoré.
Commentaire n°8 posté par marie guegan le 05/12/2010 à 12h58
Mais non, c'est un jour de marché sur uqnxq7wb (je viens de me rendre compte à l'instant que c'est le titre de l'image envoyée par mon correspondant sur cette planète).
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 14h07
Même pas peur,
je leur en ferais bien une de rappel.
Commentaire n°9 posté par quotiriens le 05/12/2010 à 16h09
je voudrais juste savoir où se trouve cette patinoire. A la surface de notre assiette? de notre baignoire? de notre salive?
Commentaire n°10 posté par Aléna le 05/12/2010 à 16h14
En fait, elle ne se trouve pas à la surface, mais sous la surface : les larves de culex patinent la tête en bas.
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 18h36
Certes, certes... mais je ne saurais tro vous conseiller le Crazy Horse Saloon pour samedi prochain. L'ambiance y est plus chaude. (Hélas, l'élection de Miss France est passée...)
Commentaire n°11 posté par Depluloin le 05/12/2010 à 16h19
Plus chaude, plus chaude... ici aussi l'ambiance est assez moite, et si l'on patiente un peu elle devient même piquante.
Réponse de PhA le 05/12/2010 à 18h40
 

dimanche 28 novembre 2010

à signaler ? BS Johnson !

Charles-Edwards.JPGRon LamsonGloria Ridge
 
Bryan Stanley Johnson, R.A.S Infirmière-Chef une comédie gériâtrique, Quidam éditeur, 2003 ; p. 32, 76 et 98.
 
Huit monologues intérieurs simultanés dans un hospice de vieillards imaginé par BS Johnson en 1971. Vingt-et-une page pour chaque personnage, chaque page ayant sa sœur chez chaque personnage (ci-dessus trois pages "2"). Pourquoi n’est-ce pas moi qui l’ai écrit ?
 
(Cliquez sur chaque page pour lire plus facilement.)

au sujet de – Retour aux mots sauvages

Ça y est, j’ai enfin lu le dernier roman de Thierry Beinstingel, Retour aux mots sauvages ; l’histoire d’un homme qu’on défait de son identité et qui tente de s’en reconstruire une. N’est-ce pas le sujet ? Le sujet, n’est-ce pas aussi, dans ce qu’est devenu le monde du travail aujourd’hui, dans une sorte de grand silence feutré, la disparition de l’humanité ? « Il faut remettre de l’humain dans les rouages », la phrase est dite, ressassée par des professionnels sans visage, comme s’il suffisait de dire pour faire. L’humain, le héros anonyme de Retour aux mots sauvages, le pseudonymé Eric parce que c’est la règle quand le métier consiste à répondre au téléphone, ira le chercher hors des rouages, justement ; l’humain, ce sera lui-même, et plutôt que l’huile il est comme un grain de sable dans le rouage de la grande entreprise quand il décide de s’occuper vraiment du client, d’un client – « il faut se mettre à la place du client », répète à l’envi sa collègue Maryse, et cette phrase sincère et toute faite sonne comme une provocation lancée à l’entreprise.
Y a-t-il à la littérature d’autres sujets que la disparition de l’humanité – à l’autre extrémité du spectre de mes goûts littéraires l’expression va aussi bien à Volodine –, d’autres sujets que la défaite de l’identité (et là je ne citerai personne) ? Si j’insiste lourdement sur cette question rebattue du sujet (il m’arrive même d’en faire des blagues), au fond c’est plutôt pour l’évacuer. Retour aux mots sauvages est un livre de Thierry Beinstingel, pas besoin du nom de l’auteur sur la couverture, on n’est pas loin de CV Roman, et même aussi de Bestiaire domestique, et je l’aime à la même hauteur. Haute, la hauteur, si ça n’est pas dit assez clairement. Le livre a eu du succès, il a même fait partie de la sélection du Goncourt, réjouissons-nous. Que penser du fait que le précédent, par exemple, ait eu à l’évidence beaucoup moins d’échos ? Une affaire de circonstances, entre temps l’entreprise en question a fait tristement la une des journaux, on ne parlait plus que de ça, de la mort de ses employés plus que de leur vie. Alors bien sûr ça aussi c’est un sujet, celui dont les journaux s’emparent, et la critique littéraire c’est aussi du journalisme. Il ne faudrait que ce ne soit que ça : oui, Retour aux mots sauvages est un livre fort, il y en a eu d’autres avant, il y en aura d’autres après, « du même auteur » comme on dit.


Commentaires

et oui, je viens aussi de le lire, et oui je l'ai aimé, et oui pas uniquement (un peu aussi) pour le sujet dans l'air du temps auquel je le vois limité dans toutes les critiques lues ensuite. Et je retrouve ici un peu de ma lecture 
Commentaire n°1 posté par brigitte Celerier le 28/11/2010 à 15h04
Ce qui est agaçant, c'est que même dans le succès de très bons livres comme celui-ci, il y a des raisons qui n'ont rien à voir avec la littérature. La critique journalistique reste trop souvent une critique du sujet - il faut dire aussi que le rapport au sujet n'est pas le même en journalisme et en littérature.
Réponse de PhA le 28/11/2010 à 15h38
Le "danger" des livres qui possèdent un vrai sujet - une histoire. J'imagine l'auteur lisant ces critiques. 
"Quand dire, c'est faire", j'ai dû le lire. Un classique il me semble. C'est une névrose connue, qui tend à se répandre en effet dans la classe politique de façon démentielle...
 
Commentaire n°2 posté par Depluloin le 28/11/2010 à 17h05
En fait il n'y a presque pas d'histoire dans ce livre, ou plutôt une si minuscule que justement elle en mérite d'être dite. ça devrait suffire à ne pas limiter son sujet aux drames chez France Télécom - mais reconnaître le "vrai sujet" d'un livre, pour peu que ça ait un sens, demande d'aller au-delà des évidences. A quoi un bon livre doit-il sa visibilité ? à autre chose que lui-même, et ça c'est quand même dommage.
(A une époque j'ai eu une passion fugace pour la pragmatique linguistique. Il m'en reste quelques traces.)
Réponse de PhA le 28/11/2010 à 18h00
Bon, je demande à Loïs de le noter...
Commentaire n°3 posté par Anna de Sandre le 28/11/2010 à 17h08
Ah ! ça me manquait de ne plus emmerder Loïs !
Réponse de PhA le 28/11/2010 à 18h01
Soupir...
Commentaire n°4 posté par Anna de Sandre le 28/11/2010 à 18h02
J'adore faire soupirer les femmes, enfin, parfois...
Réponse de PhA le 28/11/2010 à 18h11
Les Goncourt avaient sans doute déjà  un coup dans l'aile quand ils ont mis ce livre dans leur sélection : Houellebecq ferait mieux l'affaire, ce n'était pas le sujet, tous ces mots télécommunicants.
Commentaire n°5 posté par Dominique Hasselmann le 29/11/2010 à 07h18
Bah, le Goncourt, même avec un coup dans le nez...
Réponse de PhA le 01/12/2010 à 14h29

vendredi 26 novembre 2010

Harry Potter, ça finit mal.

 

Je ne l’ai pas lu mais on me l’a dit. On connaît l’histoire : c’est celle d’un collège qui a un problème de recrutement. Il y a un poste qui n’est jamais pourvu. Tout de suite, ça m’a intéressé cette histoire ; j’aime bien la littérature du travail, et là bien sûr je me sens concerné. C’est la chaire de DADA, qui est maudite. (DADA : Defence Against the Dark Arts, encore une de ces nouvelles disciplines aux acronymes barbares, je ne sais pas trop en quoi ça consiste ; en plus vous savez, ça se passe en Angleterre, c’est pas comme chez nous.) Bref, impossible de trouver un titulaire qui fasse l’affaire. Tous les ans, l’académie envoie un nouveau : une année, il a un champignon derrière la tête qui lui souffle de mauvaises odeurs et de mauvaises idées dans le cuir chevelu ; l’année suivante c’est un usurpateur de diplômes, en réalité il a jamais eu son CAPES ; le suivant n’était pas mal mais est victime d’un délit de sale gueule (il souffre d’un lupus), dans quel monde vivons-nous ; tout ça pour en embaucher un autre qui se drogue pour avoir plus d’autorité… Bref. Mais il y a le jeune héros, un élève, brillant, qui a toutes les qualités, qu’on voit grandir au fil des épisodes. Justement, il est très fort en DADA. Même qu’il y a un épisode où c’est lui qui donne des cours de rattrapage aux autres élèves (dans la clandestinité, bien sûr, comme il n’a pas encore les diplômes requis). Un espoir pour le collège, à l’évidence. Pendant des milliers de pages (parce que quand même, ce sont des gros livres, il y a pas mal de digressions sans rapport évident avec le sujet principal), on n’attend que ça, qu’il ait l’âge (pour les diplômes on ne s’inquiète pas, c’est la mention assurée). Et puis quand enfin arrive la fin, ben non. Finalement il ne sera pas prof de DADA. Mais que fait le Ministère ? (Il est vrai que le ministre, j’ai oublié de le dire, manque un tantinet de personnalité.) Enfin, c’est peut-être ça, le réalisme.



Commentaires

Enfin! Je peux parler de Harry Potter la tête haute! ... Conversation assurée, auditoire conquis : de la scolarité en milieu difficile je passe à Harry... (Je peux vous citer?)
Commentaire n°1 posté par Depluloin le 26/11/2010 à 11h09
Absolument, d'ailleurs ce billet est évidemment le prémice à un discours syndical.
Réponse de PhA le 26/11/2010 à 16h24
Il est vrai que François Baroin, ministre du Budget, avait été lassé des comparaisons déplaisantes avec le héros littéraire et cinématogpraphique : il avait donc troqué ses petites lunettes contre une paire de lentilles de contact.
Désormais porte-parole du gouvernement (en plus de ses fonctions à cran de ceinture financière), la tête d'affiche chiraquienne utilisait  sans modération sa voix de basse pour écarter toute confusion avec Harry Potter.
Seul son coup de balai permanent, activé au nom de la Révision Générale des Politiques Publiques, l'apparentait à la caste des escadrilles fictionnelles.
Commentaire n°2 posté par Dominique Hasselmann le 26/11/2010 à 11h40
Quant à notre propre ministre reconduit... c'est qui déjà ?
Réponse de PhA le 26/11/2010 à 16h25
Le diaporama en la, Philippe, est sur Halte-là bien-sûr.
Commentaire n°3 posté par Olivier Verley le 26/11/2010 à 22h47
J'y avais précisément fait une halte, mais il n'était pas encore là.
Réponse de PhA le 27/11/2010 à 12h20
Le réalisme ? Dada n'aboutit pas plutôt au surréalisme ?
Commentaire n°4 posté par albin le 27/11/2010 à 10h39
Ah bon, ce n'est pas la même chose ? J'ai toujours cru que le surréalisme c'était de se mettre à dada sur le réalisme.
Réponse de PhA le 27/11/2010 à 12h24
@ Albin : Koon est sans aucun doute le dada du clément Houellebecq.
Commentaire n°5 posté par Dominique Hasselmann le 27/11/2010 à 11h04

lundi 22 novembre 2010

Le monde est plein de quidams.

Monsieur Le Comte est partout, ici et , l’ex-bibliothécaire sans figure fait bonne figure ailleurs encore, et quant à vous, demain soir, vous viendrez avec nous tous écouter Reinhard Jirgl – j’ai commencé son Renégat, ça a l’air grand (et je ne parle pas que de l’épaisseur), d’ailleurs regardez ce qu’en disent Bartleby, Sophie Deltin (dans le Matricule des Anges), le Fric-Frac Club, Olivier Lamm… Ça se passe au Comptoir des mots, 239 rue des Pyrénées dans le 20e, Métro Gambetta.


Commentaires

Je ne sais si je pourrai venir ce soir, mais j'ai une deuxième photo de toi prise dimanche...
Par contre, je ne sais comment la télécharger, il faudrait que je demande à Holbein.
Commentaire n°1 posté par Dominique Hasselmann le 23/11/2010 à 07h56
Je vais finir par devenir un sujet !
Réponse de PhA le 23/11/2010 à 14h32
j'y serai
Commentaire n°2 posté par la quidam de onze heures 15 le 23/11/2010 à 11h19
Tiens, je vous avais prise pour la quidam de onze heures 19. (Chouette !)
Réponse de PhA le 23/11/2010 à 14h33
Que de quidams à lire!Le premier sera Monsieur Le Comte , il va me falloir un congé sabatique pour tous les autres.
J'ai vu l'oeil de Monsieur LeComte sur la photo.Quel oeil!
Commentaire n°3 posté par marie guegan le 23/11/2010 à 23h30
Le fait est que je suis bien entouré. Merci, Marie !
Réponse de PhA le 24/11/2010 à 14h47
Cher Philippe, je n'ai pas pu venir hier, mais j'ai l'excuse (si c'en est une) d'être très fatiguée en ce moment (mon grand âge, hélas). Il n'empêche que je vais lire ce cher Comte avec délices, et que je vous le ferai signer un jour, caramba. :)
Commentaire n°4 posté par Sophie K. le 24/11/2010 à 14h36
Merci beaucoup Sophie, j'espère bien (vous le signer !).
Réponse de PhA le 24/11/2010 à 14h49