Avec mon stylo / Sans son stylo (éditions DO)




Avec mon stylo / Sans son stylo (éditions DO, 2024)


Article d'Alain Nicolas, dans l'Humanité (10 janvier 2024)



Article de Guillaume Contré, dans le Matricule des Anges (mars 2024)



L'avis d'Absolut Jan, sur Babelio (12 janvier 2024)

"L'effacement de l'auteur n'est pas une astuce, ou disons un procédé, mais bien le fonds de l'affaire.
C'est un vieux et toujours vif débat que l'auteur et son stylo enrichissent là magnifiquement par un témoignage empirique, une démonstration qui se déroule à la lecture, par cet aboutissement littéraire (et conceptuel et poétique et drolatique et émouvant)."

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Oh ! le style haut, avec ou sans stylo (L'avis textuel de Marie M, 31 janvier 2024)

"Si ce livre est un audacieux OLNI (objet littéraire non identifié), perturbant, déroutant et plein d'humour (où l'éditeur non moins audacieux a joué le jeu), le texte tient tout de même en haleine car on a tendance à chercher des indices, à vouloir percer les mystères de ce livre où tout est, à la fois, double et en creux, à prendre dans tous les sens."




Article de Jacques Josse, sur Remue.net (2 février 2024)

" (...) Pas facile de vivre (et d’écrire) sans son stylo. C’est ce que démontre ici, avec l’esprit facétieux qui l’anime, Philippe Annocque dont on reconnaît aisément la patte, l’humour pince-sans-rire, le plaisir pris à créer des situations improbables et à pousser le bouchon toujours un peu plus loin.

(...) Le stylo, objet usuel, pratique, quotidien, souvent relié à la main de l’homme et parfois même à son cerveau, est ici remarquablement mis à l’honneur, Philippe Annocque n’hésitant pas à le propulser en personnage central et déterminant d’un livre subtil et détonnant."

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Article d'Isabelle Rossignol, sur Encres Vagabondes

(...) Ensuite, on aura beau regarder partout, on ne trouvera aucun nom d’auteur ou d’auteure. Seule la liste de ses livres précédents nous donnera un indice. Mais puisque absence de nom il y a, mieux vaut chercher la raison de cette absence. 
Cette raison prend la forme d’une question, une que l’on se pose au fil des pages ou en refermant le livre : finalement, a-t-on besoin de savoir qui a écrit un texte pour lire un texte ? Pour ce livre-ci, non. Pour ce livre-ci, on a juste besoin de savoir que nous sommes face à un vrai travail d’écriture. Un génial travail d’écriture qui interroge le texte, qui interroge la façon d’écrire des histoires, de les inventer puis de les façonner, de les mettre en mots, pour soi et pour un lecteur (...)

Ce sont ces deux histoires que nous lisons, l’une pouvant se lire avant l’autre et inversement. De toute façon, le livre est si habilement construit et si riche, si passionnant que sitôt fermé d’un côté, on a envie de le rouvrir de l’autre. Pile, face, face, pile. On ne s’arrêterait plus.
Car c’est un livre rare. Précieux. Un livre qui a su faire du travail de l’écriture deux remarquables fictions sur la perte.

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Article sur le blog La Viduité

..."Rendons grâce à Philippe Annocque, si c’est bien lui, d’avoir souligné la place essentielle de la relecture dans l’écriture. Dans la conception abstraite de l’écriture, disons pour aller un peu vite celle de Blanchot, l’écriture serait un geste définitif, une réalité posée une fois pour toutes. Celle dont on se moque, si on veut, dans Avec mon stylo. Il semblerait alors que Sans son stylo s’empare alors un des clichés les plus opérants de la figuration littéraire : la présence de l’absence. Si ce diptyque fonctionne, c’est à mon sens par son aspect toujours concret. Nous pourrions ainsi le formuler, Philippe Annocque varie les formes de l’absence, les donne véritablement à voir. Ainsi, tout commence par un château d’eau. À écrire, cet incipit : « Il y avait un château d’eau. Là. » (Vous l’entendez, le rythme?), l’évidence bien sûr se dérobe. Rien, désormais, n’est évident.(...)"