Mémoires des failles (éditions de l'Attente)



Mémoires des failles, éditions de l'Attente, 2015

Echos : 

- Article de Frédéric Lacoste dans Le Courrier de Gironde (24 décembre 2016

- Article dans la revue CCP (Cahier Critique de Poésie), par Alexandre Ponsart, 31 mars 2016

Par cet ouvrage, l’auteur nous invite à (re)vivre une vie qui s’étend de l’enfance à l’âge adulte. C’est un livre autobiographique mais dont le contenu n’est pas vérifiable, car comme il est indiqué sur la couverture à aucun moment l’auteur n’a vécu cela.
Afin de dépeindre au mieux les différentes étapes d’une vie, c’est la forme fragmentaire que l’auteur a choisie. Cinq albums composés de diverses pellicules, elles-mêmes divisées en plusieurs petits paragraphes, viennent rassembler dans une sorte d’album photos toute une existence. D’ailleurs, le choix de la couverture sur laquelle maintes pellicules apparaissent donne d’entrée de jeu une idée du travail accompli.
Or, comment rendre compte de ces failles, de ces instants que l’on n’a pas vécus ? Il faut donc faire un choix qui recouvre au mieux l’existence. Cela passe par l’obligation d’apprendre à voler à l’école avec ses camarades, par les « bobos » de l’enfance, par les sorties entre amis, par l’entrée dans l’âge adulte, par les voyages, etc.
Mais la mémoire peut avoir des failles si bien qu’il est parfois possible de se demander si l’invention, le rêve, n’emboîte pas le pas sur la réalité. En effet, tant de personnes différentes, tant de lieux différents, tant d’événements différents qui peuvent parfois se contredire. C’est pourquoi le lecteur passe d’un paysage volcanique au métro parisien, de chemin terrestre à une route goudronnée.
On devrait donc parler de mémoires car c’est peut-être l’histoire de différentes personnes que l’auteur a conjugués dans son récit.Je peux à volonté la faire (sa main) sortir de n’importe quelle manche, la manche de n’importe qui, même la vôtre, à la place de votre propre main, et la faire agir comme bon me semble. Ou bien est-ce l’histoire des multiples choix que l’écrivain n’a pas souhaité réaliser au cours de sa vie et qui auraient pu se concrétiser. N’être qu’un spectateur absent, caché dans la faille.
Ainsi, dès le titre Mémoires des failles le ton est donné ; ce qui suit n’est pas avéré, ni véridique. Et si la mémoire venait à défaillir ?

- La libraire Charybde, sur son blog, 4 juillet 2015
 

Fragments hantés d’une impossible et jouissive reconstitution mémorielle par les interstices.

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Publié en avril 2015 aux éditions de l’Attente, ce nouveau texte de Philippe Annocque poursuit l’exploration des possibilités d’existence d’une identité, qui hante, chez l’auteur, aussi bien, en creux pourrait-on dire, le passionnant « Liquide » que, dans les tâtonnements sous contrainte à travers les genres littéraires, avec « Monsieur Le Comte au pied de la lettre », ou bien, par l’usage d’un dispositif rusé et puissamment révélateur, le troublant « Vie des hauts plateaux ». Avec cette quête mémorielle annonçant sans doute, dès le titre, son échec prévisible, mais heuristique et réjouissant, l’auteur tente cette fois, non pas d’atteindre une globalité autobiographique du souvenir, mais bien de rapiécer un tissu d’éléments désormais disjoints, égarés, dont la réalité même est peut-être mise en doute, pour en repérer les failles, avant d’espérer pouvoir les combler, en tout ou en partie.
La voici d’un coup, impromptue, sous la main : la preuve ! Elle est là, tangible et manifeste ; prête à feuilleter à volonté par qui voudra. Son authenticité, son origine plutôt ne peut pas faire de doute – d’ailleurs oui, on s’en souvient : toute cette matière vient de soi ; on en est, comment mieux dire, l’auteur ! Pourtant quand était-ce, tout ça, toute cette vie insoupçonnée ? La question résiste, mauvais pli du drap sous la main du dormeur malhabile, et voici qu’au moment de la compulser, la preuve, page à page, en proie – c’est bien compréhensible -, à la plus vive des émotions, voici que tout ce qui soudain s’étale devant les yeux certifie l’improbable. On comprend : on se souvient pourtant de n’avoir pas vécu.
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Respectant avec une certaine souplesse la chronologie d’une existence à revivre dans ses fragments, discernant mal, à chaque fois, malgré l’aide apportée par la figure tutélaire de Murielle, ce qui ressort du solide, du dur, de l’indéniable, de ce qui renvoie plutôt au doute, à l’incertitude, au déjà-vu fugace et légèrement angoissant, Philippe Annocque égrène les stations d’un chemin de croix paradoxal, où la légèreté se bat pour triompher du réel et de son poids, où l’invention langagière et la métaphore devenue réalité concourent à l’effort dont la lectrice ou le lecteur se régalent, en direct ou en léger différé.
Donc : apprendre à voler. Personnellement, si cela a un sens, c’est à l’école, précisément, que ça se passe. Pas en classe, bien sûr ; pour plus d’espace il faut la cour de récréation, entre les murs de pierre meulière, parmi les tilleuls élagués. C’est là, dans ce décor que le temps aujourd’hui teinte d’une nostalgie involontaire, qu’ont lieu les premiers décollages. Ils sont vraiment maladroits, sans talent, et même plutôt fortuits, voire carrément fâcheux ; on s’en passerait volontiers. (On s’en passe d’ailleurs aujourd’hui, et c’est fort bien).
Ce n’est pas tout à fait vrai, à y repenser. À cet âge-là, on n’est pas encore revenu des ambitions de cette sorte. Alors, discrètement, un peu à l’écart, on essaie, on se lance. En vain, la plupart du temps, et bien conscient d’une incompétence manifeste.
Et puis voilà que d’un coup, au moment de renoncer ; pire : alors que le renoncement est déjà prononcé, accepté, digéré, voilà que, hop, sans prévenir, on se retrouve à flotter dans l’air, à une dizaine de mètres au-dessus du sol, au-dessus des tilleuls élagués de la cour. (Miraculeuse occasion d’un eurêka tardif ! Voici donc l’explication de cette inesthétique habitude qu’ont les directeurs des écoles communales de faire élaguer si sévèrement les tilleuls des cours de récréation : il faut bien laisser de la place aux évolutions hasardeuses des apprentis planeurs.)
Sans utilisation visible d’un dispositif particulier, mais pleinement engagé dans son processus photographique, Philippe Annocque nous propose un formidable échafaudage, un redoutable agencement de réductions de focale, poétiques et subtiles, jusqu’au moment où le souvenir authentique, la bribe culturelle et le fragment arraché au rêve ne sont plus discernables, créant chacun la même tension, entre langueur, assouvissement et inquiétude, cette tension d’où naît, encore et encore, l’écriture.
Ce qu’en dit Claro, depuis son Clavier cannibale, est ici. Ce qu’en dit annavalenn mOOd est . Ce qu’en dit Guillaume Contré dans le Matricule des Anges est là-bas.
Pour acheter le livre chez Charybde, c’est ici.


- Interview dans la revue Florilettres de la Fondation La Poste, par Nathalie Jungerman, juin 2015 :

lire sur le site de la Fondation La Poste.







- Guillaume Contré, dans le Matricule des Anges, juin 2015 :



 
- Claro, sur le Clavier cannibale, 22 mai 2015 :

Loin de soi avec Annocque

 Allez savoir quels abysses recèle l'amnésie. Nos souvenirs, nous les retrouvons souvent dans les albums des autres, à peine déformés. Sommes-nous allés ici? Avons-nous vécu là? Qui fûmes-nous avant d'être ce que nous avons échoué à devenir? Le nouveau livre de Philippe Annocque répond sans doute, à sa façon faussement légère, à ces questions dont on n'est même pas sûr qu'on les ait posées soi-même? Intitulé Mémoires des failles – un titre qui, comme celui de son précédent livre paru, Vie des hauts plateaux, papillonne entre deux sens –, ces remembrances par défaut sont, plutôt que des anti-mémoires, des para-infra-mémoires, la face cachée d'un aujourd'hui sans cesse maquillé en hier. Bref, Annocque s'est mis en tête de nous conter tout ce qu'il n'a pas vécu, ou du moins tout ce dont il n'a pas, à sa connaissance, gardé le souvenir. C'est pourtant simple comme un genou d'enfant égratigné par un éclat d'eau en plein désert du rêve:
"La vie vécue glisse si facilement dans l'oubli, comment en serait-il autrement de la vie non vécue? Surtout qu'il n'est pas question d'inventer, il faut rester le plus fidèle à la mémoire."
D'ailleurs, Annocque est prudent: à aucun moment il ne dit "je". Ce serait plonger l'épreuve de la chimère dans le bain fixatif de l'avéré. Non, il vaut mieux raconter d'autres choses, en une geste éminemment chevillardienne, puisqu'ici le temps du conditionnel prend le pas sur le passé simple, encore que tout soit écrit au présent… Enfant, que faisons-nous? Nous volons. Oui, dans la cour de récréation, nous nous essayons aux "premiers décollages". Et la nuit? La nuit, c'est le temps des totems, du "défilé des totems, incohérente invasion barbare". C'est l'époque où les dossiers de chaises ont leur vie propre. Puis vient l'adolescence, et l'inconséquence, et le bassin aux crocodiles. Et ainsi de suite, dans ce déroulé improbable et pourtant si prégnant qui fait de la vie non un parcours semé d'embûches, mais une foire aux embûches d'où partent, parfois, des chemins…

Mémoires des failles accumule, avec une patience de Petit Poucet, les moments inaperçus de l'existence, tout entière imbibée de magie et d'injustice, et sous couvert d'un ton rêveur, au fil des micro-récits qui composent sa matière mercuriale, impose sa musique entêtante:
"On a déjà évoqué, il y a quelque temps, cette faculté qui s'est développée en soi de n'être pas; alors que le monde autour ne cesse de se manifester par tous les sens. C'est en sa propre absence – en l'absence de soi-même et d'ailleurs loin de chez soi – que, vers cette même époque, on a connaissance de l'existence d'un peuple, une peuplade plutôt, qui ne croit pas au soleil. […] Par chance, cette peuplade habite un pays brumeux, une île enfouie au fond d'un écrin de brouillard."
C'est donc cela. Nous écrivons depuis un pays lointain: nous-mêmes. Le "on" d'Annocque est-il poreux ou sommes-nous à ce point transparent que nous nous occultons les uns les autres? Vite, des failles !


- Didier da Silva, sur Danse de travers, 28 avril 2015 :

Dire les choses est vraiment un problème. Et on n'a cependant pas la naïveté de prétendre dire les choses telles qu'elles sont. Les choses n'ont vraiment rien à voir avec les mots. Sans doute faut-il, pour dire les choses au plus près, dire carrément n'importe quoi d'autre ; oui, c'est bien cela : dire carrément n'importe quoi d'autre, et compter sur la chance pour tomber juste. C'est la seule manière sérieuse d'écrire. 

Philippe Annocque, Mémoires des failles (Éd. de l'Attente, 2015), p. 77


Cela étant posé, on peut dire que ces Mémoires des failles sont écrites très sérieusement. Leurs chapitres sont des albums comportant plusieurs pellicules(le paragraphe ci-dessus est ainsi extrait de la section intitulée "deuxième album, vingt-deuxième pellicule : château de sable, cuvette de WC, faune locale"), soit autant de récits placidement déconcertants, soufflant constamment le froid du raisonnement et le chaud de la folie pure, dans une ambiance de mauvais rêve traversée d'épisodes comiques et d'inquiétants éclats de violence ; toute une vie y passe, de l'enfance à l'âge adulte ; ils se lisent avec l'entrain presque fiévreux du lecteur qui par habitude cherche à comprendre, trompé par l'apparent souci de clarté du style, sur-articulé, et les oripeaux logiques d'adverbes torrentiels (je crois bien que la locution en effet y est la plus sollicitée ; il y en a parfois cinq ou six à la file). Accentuant encore le caractère universel de ses souvenirs brumeux, le narrateur en a proscrit systématiquement le je au profit d'un on que cette imperturbable substitution fait sonner souvent très étrangement ; il évoque pourtant ici et là un certain Philippe Annocque, écrivain souffrant semble-t-il d'être peu lu. Ces passages, d'ailleurs rares, m'ont un peu gêné, je l'avoue ; c'était bien la peine d'éradiquer le je pour faire entrer l'ego par la fenêtre. Il n'en reste pas moins que ces Mémoires des failles sont une réussite ; on a pu (c'est-à-dire je) penser à Michaux, excusez du peu ; et même, assez souvent, à Annocque, qui bien qu'il s'en défende a un ton (ou plutôt une matière) bien à lui. 


- Eric Eliès, sur Critiques libres, 8 novembre 2015 :

une autobiographie onirique, construite sur des souvenirs incertains dans des réalités gigognes

« Mémoires des failles » est une sorte d’OVNI littéraire qui, partant du constat que la somme de nos souvenirs est très inférieure à celle de nos instants vécus, retrace la biographie du narrateur en déroulant l’album-souvenir des moments perdus dans les failles d’une mémoire poreuse et profondément lézardée. Le paradoxe de l'argument est résolu par l’existence d’archives, qui ont enregistré sur pellicule ces moments oubliés, mais que le narrateur peine à décrire car il n’est pas sûr de les avoir vraiment vécus...

Le livre, qui n’est pas à proprement parler un roman même s’il épouse le développement d’une vie, se présente sous la forme de textes distincts et autonomes, comme des poèmes en prose, écrit au présent et à la forme impersonnelle, en utilisant le pronom « on » comme sujet. Ce choix de narration accentue le flou sur l’identité du narrateur, qui semble constamment sur le point de perdre le fil d’une vie dont les épisodes, réalistes ou fantastiques, s’emmêlent et se confondent, ce qui le conduit à souvent douter de l’identité des lieux et des personnes qu’il décrit (même s’ils lui semblent familiers). Même si certaines connaissances récurrentes (des amis d’enfance, sa compagne Murielle, etc.) surgissent de la brume comme des amers, l’ambiance des textes est profondément marquée par l'incertitude et les hésitations incessantes du narrateur, qui assume lentement d’être l’écrivain Philippe Annocque, allant jusqu’à oser le « je » dans les dernières lignes du récit…

Néanmoins, il ne s’agit pas ici de retranscrire les épisodes et les anecdotes réels d’une vie progressivement orientée par une vocation d’écrivain de plus en plus affirmée. La plupart des textes sont fortement imprégnés d’onirisme et s’apparentent à des récits en rêve. Le ton est donné dès le début du recueil avec l’évocation des expériences de vol pratiquées par le narrateur quand il était écolier, planant en suspens dans l’air comme un ballon. J’y ai retrouvé l’écho de mes propres rêves, dans lesquels je me voyais décoller du sol par des impulsions répétées du talon… Dans la plupart des textes, la trame de la réalité subit des glissements et des ruptures (spatiales ou temporelles) caractéristiques du rêve, tout en conservant une cohérence et une logique internes. Certains textes peuvent faire songer aux poèmes d’Henri Michaux décrivant notre univers familier et quotidien comme un pays lointain, mais on ne sent pas chez Annocque une volonté véritable de faire résonner l’étrangeté du monde. J’ai davantage songé, même si l’écriture est très différente, à « Nuits sans nuit » de Michel Leiris, qui est une forme de portrait psychologique par les rêves successifs. Les textes interrogent la subjectivité du narrateur et la mettent en cause à tel point qu’on a parfois l’impression de lire la biographie en pointillés d’un avatar immergé dans un monde parallèle voisin du nôtre mais dont on partagerait les rêves (le mot « avatar » lui-même fait l’objet d’un texte du troisième album). A plusieurs moments, le récit est proche de basculer de l’onirisme dans un fantastique inquiétant (un hippopotame nain dévoré par une araignée dans le recoin d’une chambre d’enfant, un petit dinosaure vorace errant dans les rues d’une ville, un nuage d’orage d’une noirceur ténébreuse planant sur la ville, un appartement qui se transforme en un dédale de pièces, etc.). Il y a une sorte de folie latente dans les multiples interrogations du narrateur.
D’ailleurs on sent bien qu’il y a quelqu’un, là, quelqu’un d’autre, sous la douche peut-être, et on comprend que le chat, ce chat qu’on prend pour le sien, qu’on emmène souvent faire une promenade au parc et qui en profite pour passer dessus le grillage et aller jouer avec les écureuils géants, on comprend que ce chat en réalité n’est pas à soi, ce chat aux gestes lents et à la grosse tête carrée, on devine que ce chat n’est pas un chat à proprement parler mais plutôt, selon toute vraisemblance, disons... un phascolome. 

Si le récit avait distillé quelques éléments d’angoisse, comme si une menace était embusquée derrière les apparences d’un monde incertain et fuyant, il aurait sans aucun doute suscité le sentiment oppressant d’un « moi » schizophrène rappelant les oeuvres de Philip K. Dick ou les films de David Lynch. Mais l’auteur a fait le choix de conserver un ton qui oscille le plus souvent entre la fantaisie (parfois non dénuée d’humour) et le familier (quand il évoque le travail, les appartements et les déménagements successifs, les vacances, les amis, etc.) sans convoquer les aspects cauchemardesques et les pulsions inconscientes. La sexualité, qui pourtant alimente et irrigue les rêves, est ainsi à peine suggérée. En revanche, les livres et l’écriture envahissent progressivement les textes, qui mettent en scène des écrivains (certains sont nommément cités, comme Michel Tournier) et des librairies, souvent petites mais labyrinthiques comme des bibliothèques. Peu à peu, le rêve semble vouloir coïncider avec la réalité, comme si le livre matériel que nous avions dans nos mains avait surgi du rêve et des failles. 

Le procédé des "albums souvenirs" aurait pu s'avérer artificiel ou fastidieux. Même si certains textes sont plus marquants que d'autres, le lecteur n'est jamais lassé car l'auteur, outre son talent d'écriture, a su utiliser sans trop se répéter toute la richesse de la matière onirique. En outre, le dernier album est riche de plusieurs sens et on sent que l’auteur maîtrise parfaitement l’art subtil du sous-entendu et de la feinte ! Au terme d’une sorte de voyage initiatique à travers des réalités mouvantes, qui semble souligner qu’il faut avoir beaucoup rêvé avant d’être capable d’écrire, le livre s’achève avec la promesse que le rêve est contagieux et que l’écrivain est un démiurge capable de s’incarner en chacun de nous.
Ma main brûlée est celle de tout le monde (…) Figurez-vous que je peux à volonté la faire sortir de n’importe quelle manche, la manche de n’importe qui, même la vôtre, à la place de votre propre main, et la faire agir comme bon me semble. 

Enfin, le livre est très joliment édité par "L'Attente" (éditeur que je ne connaissais pas) : belle couverture colorée adaptée au contenu du livre (reproduction de pellicules du temps des photos argentiques...), papier épais, impression élégante et très aérée, avec un découpage des textes qui apparentent les paragraphes à des strophes poétiques.

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