mercredi 27 mars 2019

Seule la nuit tombe sur Binic


Samedi 30 et dimanche 31 mars, je serai aux Escales de Binic. Le samedi je participerai à une table ronde sur le thème « le poids du monde est amour », ce sera le samedi de 14h45 à 15h45.
Le programme est ici.





vendredi 22 mars 2019

Mado

Il ne faut pas se fier au nom de l'auteur : Marc Villemain est une jeune fille amoureuse. J'ai lu Mado, ce très beau roman sur la découverte des sentiments et des sens, et c'est comme ça que je le ressens. (La découverte des sentiments et des sens : la découverte de soi-même.)

mardi 19 mars 2019

Ce matin d'hiver enfumé


47

J'ai failli croire que le buisson dans l'arrière-cour avait fleuri :
ce n'était que quelques vieilles feuilles couvertes de neige.

48

Ce matin d'hiver enfumé –
ne méprise pas le joyau vert qui brille dans les brindilles
parce que c'est un feu de signalisation.

Charles Reznikoff, La Jérusalem d'or, traduit de l'anglais par André Markowicz, Editions Unes, 2018.




mardi 12 mars 2019

Seule la nuit tombe sur Livre Paris

Vendredi de 14h à 15h je serai en M28 (région Ile-de-France) sur le stand de Quidam avec mon éditeur historique Pascal Arnaud, qui a publié Liquide, Monsieur Le Comte au pied de la lettre, Rien (qu'une affaire de regard), Pas Liev, Elise et Lise et récemment Seule la nuit tombe dans ses bras, parmi des dizaines d'autres merveilles qui ne sont pas signées de mon nom mais que je revendique quand même, car nous sommes tous, sachez-le, les auteurs de tous les auteurs de tous les livres.

lundi 11 mars 2019

Pas question !



d'obtempérer – en ce qui me concerne. En revanche je vous recommande vivement En cuisine avec Kafka, de Tom Gauld, aux éditions 2024.

dimanche 10 mars 2019

Frères sorcières


Parfois un livre est une image miniature de l’œuvre entière à laquelle il appartient. On peut dire ça par exemple des Trois contes de Flaubert. On peut sans doute le dire aussi de Frères sorcières, d'Antoine Volodine. Les entrevoûtes y sont trois aussi, structure la plus simple possible pour ce genre post-exotique commenté dans le Post-exotisme en dix leçons, leçon onze, et déjà illustré de ce côté du monde par Nos animaux préférés d'Antoine Volodine et Avec les moines-soldats de Lutz Bassmann. C'est peut-être aussi, des trois recueils d'entrevoûtes qui nous sont donnés à lire, celui où les écarts de genres et de ton sont les plus importants. La première voix est celle d'Eliane Schubert, au nom presque bien de chez nous, et le lecteur qui n'aurait jamais lu Volodine et commencerait par Frères sorcières ne serait pas complètement dépaysé, me disais-je en lisant cette première entrevoûte (sauf à entrevoir, et c'est sans doute là le discret essentiel, quand parle Eliane Schubert, et à qui). La deuxième entrevoûte est un genre dans le genre, puisqu'il s'agit du texte intégral des « vociférations », théâtre ou magie, magie et théâtre, « cantopéra » présent à l'esprit d'Eliane Schubert tout au long de sa vie, même après que cette comédienne ambulante a été enlevée et... Mais ce billet n'a pas pour propos de vous résumer une histoire. Rappelons seulement que le théâtre, chez Volodine, est à la fois genre et sujet. « Faire théâtre ou mourir », s'intitule la première entrevoûte – et cela aurait dû être le titre du livre entier, nous confie l'auteur. La troisième, et dernière, s'intitule Dura nox, sed nox et n'est constituée que d'une seule longue phrase sans fin. Car tout simplement il n'y a pas de fin à la vie de l'être que l'on y suit, vivant de corps en corps, tantôt femme, tantôt homme, par la magie, depuis le big bang jusqu'à la fin des temps – qui présente quelques ressemblances avec le Soloviei de Terminus radieux, mais non, c'est encore autre chose. En contrepoint de la première entrevoûte, cette dernière est aussi celle où l'humour de Volodine, humour du désastre évidemment, donne sa part la plus grande.
Mince, que ce billet est scolaire, à la relecture, surtout en comparaison avec le livre dont j'essaie de parler. Ce doit être un effet l'approche de la rentrée. Mais s'il peut donner envie de lire Frères sorcières, alors ça vaut peut-être le coup de le poster.



mardi 5 mars 2019

Mon jeune grand-père et compagnie à l'Autre Livre


Au Palais de la femme (94 rue de Charonne dans le XIe, métro Charonne), vendredi, samedi et dimanche prochains, il y a un autre salon du livre, un salon de l'autre livre, avec notamment mes autres livres : Mon jeune grand-père bien sûr, mais sans doute d'autres aussi que peut-être, par extraordinaire, vous n'auriez pas encore. Et vous risquez de m'y croiser, si vous y venez le vendredi ou le samedi.