vendredi 31 mars 2023

court toujours (124)

Je suis Philippe Annocque.

– ?

Oh pardon, nous ne sommes que le 31 mars ; je me croyais demain.




jeudi 30 mars 2023

court toujours (123)

« La mienne est plus grosse », déclare fièrement ce libraire à son collègue – en lui montrant sa pile de livres à lire.




mercredi 29 mars 2023

Avec mon stylo (1)

Allez, un nouveau feuilleton. C’est un texte inédit, écrit aussi bien pour la voix que pour la lecture, c’est pourquoi j’ai envie de vous le lire avec la voix. C’est à suivre, bien sûr, et à partager si ça vous parle.



mardi 28 mars 2023

lundi 27 mars 2023

court toujours (121)

A mi-chemin de la burne à l’urine, la langue française a urne, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces bulletins qui nous valent trop souvent suffocation et parfois même une maladie.




dimanche 26 mars 2023

Lisière fantôme de Jérôme Lafargue

Jérôme Lafargue revient. Et avec Jérôme Lafargue, c’est aussi le retour du Roman avec un grand R ; et pour moi, qui ne suis pourtant pas grand lecteur de romans, c’est comme un grand bol d’air, un bol de grand air même, celui de l’océan tout proche puisque, comme presque tous les autres romans de son landais d’auteur, ce sont les Landes encore qui en sont le décor et même un peu plus que le décor : un quasi personnage (c’était le cas déjà par exemple de Dans les ombres sylvestres). Ça s’intitule Lisière fantôme, et ça vient de paraître ce mois-ci chez Quidam.

On y voyage aussi, dans l’espace (des Landes à l’Ukraine en passant par l’Afrique) et surtout dans le temps : un très contemporain XXIe siècle se laisse envahir par les traces d’un XVIIe qui s’insinue discrètement dans le présent. Il y a en effet dans ce roman, dont évidemment je ne révélerai surtout pas l’intrigue, une sorte de feuilleté temporel. Le passé, aussi bien ce XVIIe siècle que celui plus récent des parents et du grand-père d’Augustin Loeyna, le héros, est à la fois passé et d’une certaine manière encore présent.

C’est ce à quoi aura affaire Augustin dans sa quête et son enquête – il y a dans Lisière fantôme une dimension policière, avec crime et victime –, et cette enquête est aussi, pour Augustin, une quête essentielle qui l’amènera à s’interroger sur ce qu’il est vraiment, au prix d’un doute croissant, d’un tiraillement entre naturel et surnaturel – car, même s’il le fait en toute discrétion, Lisière fantôme est un authentique et très beau roman proprement fantastique, selon les termes employés naguère par Todorov.



samedi 25 mars 2023

pour le master de création littéraire de l’Université du Havre :

Merci à Julia, Emma, Ella, Céline, Louise ; merci à Valérie, Lucile, Eliot, Axelle ; merci à Estelle, Clara, Maëlys, Scott, Leïla, étudiants en master de création littéraire à l’Université du Havre ; merci à Frédéric Forte qui organise tout cela avec sa passion communicative ; merci pour leur accueil aux Fours à Chaux de Regnéville-sur-Mer. Trois jours à réfléchir ensemble et face à face et à écrire ce qu’on a à écrire ; c’était intense, un peu épuisant aussi mais tellement passionnant. Il y avait de l’air dans les cœurs et dans le ciel normand ; ça donne envie de souhaiter un vrai bon vent d’avenir et d’aventure à chacun.





mardi 21 mars 2023

pause normande

Son auteur ayant rendez-vous avec les étudiants en master de création littéraire du Havre, ce blog s'accorde une petite pause.




lundi 20 mars 2023

court toujours (120)

3, 3, 3, 3, 3, 3, 3,

3, 3, 3, 3, 3, 3, 3,

3, 3, 3, 3, 3, 3, 3,

3, 3, 3, 3, 3, 3, 3,

3, 3, 3, 3, 3, 3, 3,

3, 3, 3, 3, 3, 3, 3,

3, 3, 3, 3, 3, 3, 3.




dimanche 19 mars 2023

Monsieur de Mesmaeker dans le Château de Kafka ou : la mouche et la fenêtre, un hommage à Fran(z)(quin)

Oui, j’ai relu récemment tout Gaston Lagaffe. J’avais souligné naguère les affinités, profondes à mes yeux, que l’œuvre de Franquin entretient avec celle de Kafka, auquel elle emprunte même certains de ses gags ; rappelez-vous.

Monsieur de Mesmaeker est l’un des personnages récurrents les plus anciens de l’univers de Gaston Lagaffe. Il apparaît dès le premier album (encore anonymement) et j’ai renoncé à compter ses héroïques tentatives pour signer d’improbables contrats avec les éditions Dupuis (voir ci-dessous ses première et dernière apparitions), d’abord avec Fantasio, puis avec Prunelle – des sous-fifres, donc. Jamais avec Dupuis lui-même, car Dupuis, dans Gaston Lagaffe, c’est Klamm dans le Château de Kafka : il n’apparaît jamais. Jamais non plus Monsieur de Mesmaeker ne renonce, tel la mouche aux prises avec la fenêtre fermée.

Face à la fenêtre, la mouche en effet reçoit de ses sens deux informations strictement contradictoires. La mouche ne voit pas la vitre ; donc à ses yeux la vitre n’existe pas : elle fonce. Mais elle se cogne, et se pose sur la vitre. À ses pattes en effet, la vitre existe ; pour preuve : on peut marcher dessus. La vitre existe et n’existe pas en même temps. Alors la mouche rebondit entre ses deux informations contradictoires : elle fonce, se cogne, marche, s’envole, fonce de nouveau, se cogne de nouveau (j’avais déjà essayé d’exprimer ça ici même).

C’est le même combat pour Monsieur de Mesmaeker. Et quid desdits contrats ? Jamais on nen connaîtra le contenu, puisque de contenu il n’y a pas. Il n’y a pas plus de contenu dans les contrats qu’il n’y a de crime commis par Joseph K dans le Procès. Mais l’absence de crime commis par Joseph K n’empêche pas Joseph K d’être coupable et de devoir payer non pas pour son crime inexistant, mais pour sa culpabilité.

Dans un univers parallèle, Franz Kafka n’est pas mort si jeune, il a continué à écrire et au nombre de ses écrits figure une nouvelle, le Contrat, qui raconte l’histoire d’un homme trop plein du sentiment de sa propre importance et qui tente, encore et toujours, de signer un contrat dont on ne connaît pas le contenu, avec un homme qu’il ne rencontre jamais.




vendredi 17 mars 2023

La disparition du mammouth

Pourquoi nous avons préféré prendre cette route – ce chemin de terre, plutôt – je ne m’en souviens plus ; mais je crois que cela avait rapport avec l’agrément. C’était joli, par-là, et il faisait beau.

Quand on conduit, on doit regarder devant soi, c’est pour ça que quand j’ai vu ce mammouth à gauche, du coin de l’œil, je n’étais pas absolument sûr. Je n’étais pas absolument sûr mais presque, et évidemment assez excité à cette idée. Heureusement le chemin tournait à gauche, et c’est par là que j’avais vu le mammouth, gigantesque, avec ses grandes et belles défenses.

Mais je ne l’ai pas vu tout de suite, alors que des yeux je ne cherchais que lui, jusqu’à ce que je le voie enfin.

On ne voit pas vraiment ce qu’on voit. Je ne sais si vous voyez ce que je veux dire.

Ce que j’ai vu n’était plus, à proprement parler, un mammouth. Je ne dis pas que ça n’avait jamais été un mammouth : juste que ça n’en était plus un. C’est juste le pied, me suis-je dit, d’un mammouth (alors que tout à l’heure dans l’autre sens j’avais bien aperçu ses deux défenses). Ce n’était plus que le pied, mais alors un pied énorme, un énorme pied. Il avait la taille, et même la forme, du tronc d’un très gros arbre. C’était un très gros arbre, un très gros pin, ou plutôt, maintenant que j’y repense, un très gros sequoia, un énorme tronc de sequoia roux, debout, bien planté, bien enraciné dans la terre ; mais quand j’ai levé les yeux pour voir les frondaisons de l’arbre, celles-ci manquaient, arrachées. Il ne ne restait que l’énorme tronc roux, au milieu de la route.

On ne pouvait pas passer. C’était énorme. C’était énorme et roux, au milieu de la route, vertical mais pas tout à fait, un peu penché quand même ; ça pourrait tomber, un jour, pas aujourd’hui mais un jour. C’était énorme et roux, au milieu de la route, vertical mais pas tout à fait, un peu penché quand même ; ça pourrait tomber, un jour, pas aujourd’hui mais un jour, puisque très certainement c’était tombé déjà, de là-haut, à droite de la route, du haut de ces magnifiques rochers roux.

C’est un site d’escalade réputé. Heureusement que personne n’était là au moment où ce monolithe est tombé. Car comment appeler autrement cet énorme rocher roux, tombé verticalement en plein milieu de la route au point de s’y tenir planté, un peu penché quand même, un peu oblique ?

C’est fascinant, tout de même, cet énorme monolithe vertical, presque vertical, dont la rousseur tranche sur le bleu du ciel.

On comprend que le site ait du succès. Mais comment passer ? Victor pourra peut-être nous aider. Tout le monde aime bien Victor, même si les bonbons qu’il a laissés traîner ont tendance à rester sur l’estomac, nous dit une de ses collègues. Ils doivent être guides d’escalade, ou quelque chose comme ça. Victor n’est pas là mais on continue à le charrier gentiment sur ses bonbons indigestes.

On est presque arrivés, de toute façon ; c’est à pied sans doute qu’on a gagné les lieux ; c’était si court que je ne m’en souviens plus. C’est un endroit agréable : les quelques personnes rassemblées là sont chaleureuses, et ces petites constructions basses entourant une grande place ronde ne manquent pas de charme.

Je constate qu’ils ont ouvert la route, de l’autre côté. On me le confirme, c’est bien sûr pour que les voitures puissent repartir par-là, puisque l’autre route est bloquée par le monolithe. D’ailleurs c’est par là que nous allons repartir nous aussi. C’est ce que nous nous disons avant que je me fasse la remarque que non : ça n’est ni possible ni nécessaire, puisque notre voiture est arrêtée avant le monolithe. Il nous suffira de faire demi-tour.

jeudi 16 mars 2023

court toujours (118)

La preuve que la littérature n’est qu’une vaste entreprise commerciale, c’est qu’aucun écrivain n’a osé publier un roman où le lecteur meurt à la fin.




mercredi 15 mars 2023

Ouvrez la chambre à brouillard

C’est Chevillard presque tout entier et dans l’ordre qu’on découvre dans sa récente Chambre à brouillard – il n’y manque que le v, omis certainement dans le but d’obtenir ce très joli brabrou dont on a plein la bouche, à moins que ce ne fût en effet le nom que donna Charles Wilson à son invention alors qu’il travaillait sur les spectres de Brocken (encore un br) et conçut jadis ladite chambre. Mais baste, car de Wilson ni de sa chambre il n’est vraiment question au fond du livre de Chevillard : là n’est pas le sujet.

Le sujet ? me demanderez-vous ; eh bien je viens de le dire, suivez donc. Le sujet c’est : « là n’est pas le sujet ».

Rappelez-vous Monotobio. Notre auteur y entreprenait de raconter dix années de sa vie, mais en moins de deux-cents pages. La nécessité du genre imposant des coupes considérables, l’auteur lambda choisit en général de ne pas raconter ce qui, selon lui, « ne fait pas sens ». Mais qui est-il, l’auteur, pour être en mesure de juger de ce qui fait sens ou pas ? de déterminer ce qui mérite où non d’être le « sujet » ? Lorsqu’il s’appelle Chevillard et qu’il raconte sa vie, l’autobiographe scrupuleux le fait en toute conscience de cette faille et assume l’arbitraire du choix (et c’est ainsi qu’on se rend compte qu’une autobiographie vraiment honnête est nécessairement drôle) (avis à mes collègues enseignants de lettres : tout groupement de textes sur l’autobiographie devrait comporter au moins un extrait de Monotobio, rien que pour les questions que ce livre pose sur ce genre).

Le sujet, si l’on en croit, non plus le titre du dernier Chevillard paru, mais sa première partie, serait quasi policier : on y apprend comment Oleg contracte une dette envers l’auteur, pardon, le narrateur, or Oleg a de l’honneur (et de l’humour aussi, pense-t-il, mais là non plus le sujet). Voici donc Chevillard dans le polar ? Vous n’y êtes pas ; d’ailleurs la première partie est déjà terminée – page 26 – et nous voici dans autre chose (que du polar, ce qui n’empêchera pas Oleg d’être rappelé en temps voulu puisqu’il a une dette – tout personnage solidement campé par son auteur a une dette envers le lecteur, or campé, Oleg l’est sur ses deux jambes).

Car le narrateur, lui, a un sujet, et même un sujet d’étude, et ce sujet, forcément protéiforme comme ils le sont puisqu’ils sont tous bons, ou puisqu’ils se valent tous, ce sujet, disais-je, lui échappe. Or le nôtre, je veux dire celui de la Chambre à brouillard, c’est précisément l’échappement de ce sujet – il pourrait lui arriver en effet, à l’occasion, de faire de la fumée ou de sentir mauvais ; n’ouvrons cette chambre à brouillard qu’avec toutes les précautions requises.

Car au fond, est-il d’autres sujets en littérature que l’échappement d’icelui ? Qu’est-ce qui rend possible la littérature sinon son incapacité à rendre compte à coup sûr de ce dont elle prétend parler ? (À ce sujet la peinture m’a toujours paru moins bête – mais là encore est-ce vraiment le sujet ?)

On pourrait croire à me lire que je rends compte ici de quelque essai brillant, voire d’un exercice de style réussi. Il n’en est rien. Le coup de force de notre auteur, c’est précisément, avec ce sujet en fuite, de nous fourbir tout un authentique roman, dont l’une des réussites – romanesques celle-ci, est bien de donner la parole à un narrateur peu fiable, délicieusement odieux dès qu’il s’agit de son prochain, qu’il s’agisse de sa tendre épouse Nine, de son fils Victor ou de Gorius, son supposé confrère, un narrateur qui promène sa logorrhée aux confins de la folie : c’est le risque qu’on court à se frotter de près à la question du sujet – à moins que ce grain ne soit la condition nécessaire à son étude.

Avec sa Chambre à brouillard, non seulement Chevillard a écrit le roman du sujet, mais aussi le roman du sujet du sujet ; il y fallait bien un détecteur de particules.



lundi 13 mars 2023

court toujours (116)

Rares sont les romanciers interpellés par la police qui obtempèrent sans faire d’histoires.




dimanche 12 mars 2023

49 vociférations d’Antoine Volodine par Marc Giai-Miniet

Voilà un livre dont je n’ai pas écrit le texte (il est d’Antoine Volodine), ni peint les aquarelles (elles sont de Marc-Giai Miniet), dont je n’ai eu connaissance qu’alors qu’il était déjà réalisé, et dont pourtant je suis fier presque comme si j’en étais l’auteur.

Il y a quelques années, un peu plus de treize pour être précis, je découvrais, fasciné, le travail d’emboîteur de Marc Giai-Miniet (cliquez pour être fasciné à votre tour). Nous avons eu l’occasion de faire connaissance et, comme il l’indique en préambule, je lui ai recommandé la lecture de l’œuvre d’Antoine Volodine, avec laquelle celle de Marc Giai-Miniet présente des affinités très fortes. Des années plus tard, j’ai eu la bonne surprise de voir, lors d’une exposition Giai-Miniet à la galerie Rauchfeld, ceci (cliquez donc pour comprendre à quel point j’étais radieux).

Entre temps, Marc avait lancé une petite structure éditoriale, les éditions du Nain qui tousse, pour laquelle j’ai eu le plaisir de commettre ceci ; jolie coïncidence : c’était juste au moment où Volodine recevait le Prix Médicis.

Or voici que Marc Giai-Miniet, après la lecture de Frères sorcières (j’ai écrit ici même quelques mots maladroits à propos de ce livre), a éprouvé le besoin de réaliser une série d’aquarelles en écho à 49 des 343 « vociférations » qui constituent la clé de voûte de ces « entrevoûtes ».

Le livre vient de paraître hors commerce aux éditions du Nain qui tousse et c’est beau !








vendredi 10 mars 2023

court toujours (114)

Je vous remercie de ne m’avoir pas demandé ce que j’en pense : ça m’aurait obligé à me demander ce que j’en pense.




jeudi 9 mars 2023

court toujours (113)

D’accord : si un homme mange une amanite phalloïde, il meurt. Mais l’amanite phalloïde meurt aussi.




mercredi 8 mars 2023

court toujours (112)

– Préfères-tu la couleur de mes yeux ou celle de mes cheveux ?

Je préfère celle de ton sang.




mardi 7 mars 2023

court toujours (111)

Ton crâne doit être bien laid pour éprouver le besoin de se cacher sous tant de cheveux.




lundi 6 mars 2023

court toujours (110)

Combien de mains, mon pauvre ami, t’a-t-on coupées, qu’il ne te reste plus que ces deux-là ?




dimanche 5 mars 2023

Crepuscule with Jean-Pierre Martinet : l’ombre des forêts

Résumer un roman de Jean-Pierre Martinet, c’est un peu comme photographier une peinture de Soulages : on risque de n’y voir que du noir. Mais voici que je viens de traverser l’Ombre des forêts, tout récemment et très joliment réédité par les jeunes éditions de l’Atteinte (avec une postface d’Eric Dussert), en compagnie de Monsieur, de Céleste, de Rose Poussière et du duc de Reschwig – rien que ces noms évanescents, déjà ; ce serait dommage de ne pas tenter d’en dire deux mots. C’est caniculaire et noir, d’une noirceur rare. Une sorte de transcendance du désespoir, qui touche à ce qu’on appelle communément folie, et qui n’est peut-être pas autre chose que le doute de sa propre existence, la conscience aiguë de la solitude et de sa fatalité, dans la lumière crue d’une ampoule nue déifiée-détestée par Monsieur sous le nom de « Globe sale », ou bien dans un hôtel miteux, borgne comme son barman, ou encore dans les rues arpentées d’une province fantasmée où le souvenir de toute musique s’est effacé, fût-ce l’air de Crepuscule with Nellie jouée sur le piano de Thelonious Monk – d’ailleurs il est mort. Vous n’avez pas le moral ? Lisez l’Ombre des forêts, on se sent moins seul dans toute cette solitude partagée.



samedi 4 mars 2023

court toujours (109)

– Qu’est-ce que tu fais ?

Je me coupe les autres têtes, pour avoir figure humaine.




vendredi 3 mars 2023

De la parution quasi concomitante de La Chambre fantôme et de Lisière à brouillard

Or voici que le lendemain de la sortie du nouveau roman de l’auteur par lequel, il y a un peu plus de vingt ans, je suis revenu à la lecture après plusieurs années d’empêchement (la Chambre à brouillard d’Eric Chevillard) paraît le nouveau roman de l’auteur dont la lecture du premier m’a convaincu de proposer mon travail à Quidam (Lisière fantôme de Jérôme Lafargue). (Pour les curieux, les deux autres titres en question sont respectivement les Absences du Capitaine Cook et l’Ami Butler.)



jeudi 2 mars 2023

court toujours (108)

Tout ça n’a aucun sens.

Ah voilà ! Je me demandais bien aussi pourquoi je trouvais ça tellement passionnant.