mercredi 30 décembre 2020

Nouvelles très brèves (103) (et surtout très banales)

 L’hésitation


Prosper Nouveau hésitait. Il n’était sûr de rien. Quelle décision prendre ? Trop de possibilités de choix s’offraient à lui : deux. Comment faire pour choisir ? Tirer au sort ? Ne pas tirer au sort ? Comment savoir, comment savoir s’il fallait tirer ou ne pas tirer au sort ? Prosper Nouveau hésitait.




mardi 29 décembre 2020

Nouvelles très brèves (102) (et surtout très banales)

 L’échographie


Au dernier moment, Patience Nourrissier, changeant d’avis sans bien savoir pourquoi, demanda le sexe de l’enfant qu’elle attendait. Le médecin lui sourit et lui dit : « C’est une fille. »

Voilà. C’était donc une fille. Il y avait une chance sur deux, ou à peu près, se disait Patience Nourrissier en rentrant chez elle. C’était une fille, certes, mais laquelle ? Elle n’était pas tellement avancée, en fait.




lundi 28 décembre 2020

Nouvelles très brèves (101) (et surtout très banales)

 L’idée


Perceval Nevermore s’étonnait de ne pas trouver la moindre idée d’histoire à raconter tant que son personnage principal n’avait pas de nom. Sans nom, il était bloqué. Alors il se força un peu et finit par en trouver un. Ça n’était pas si important après tout.




dimanche 27 décembre 2020

Nouvelles très brèves (100) (et surtout très banales)

Pas Noël


Père Noël se réveilla en panique, dans une suée ; c’était foutu, il avait raté Noël. Il regarda sa montre. On était déjà le 27 décembre en effet. D’ailleurs, ça lui revenait à l’esprit maintenant qu’il était bien réveillé, il ne s’appelait pas Père Noël mais Peter Nowell. Tout allait bien, il n’avait rien raté.




jeudi 24 décembre 2020

Sous l’emprise de Matsunoé

Je viens de terminer la lecture de Chronique de Matsunoé, de l’écrivain japonais Enjoe Toh, traduit par Sylvain Cardonnel et récemment paru aux éditions La Ronde de nuit. Ne comptez pas sur moi pour vous le raconter : ça ne se raconte pas. Mais alors vraiment pas. En revanche, si vous voulez, je peux vous raconter à quoi je pensais en lisant ce livre. Je me disais que, moi aussi, je pourrais le faire avec un écrivain avec lequel j’aurais des affinités mais dont je ne connaisse pas la langue et qui ne connaisse pas la mienne. Tiens, Pablo Katchadjian, par exemple. Je ne connais pas l’espagnol et je crois qu’il ne connaît pas le français. Mais ce sont des langues apparentées, on devine des choses, ou l’on croit deviner. Je pourrais, avec son accord, écrire une version française d’un de ses livres (un de ceux dont je n’aurais pas lu une traduction, évidemment), en faisant confiance davantage à mon imagination qu’au dictionnaire, afin d’aboutir à quelque chose de nécessairement différent que je lui renverrais, à charge pour lui de refaire le même travail vers l’espagnol et d’aboutir à autre chose que sa première version, qu’il me renverrait à nouveau, afin que et ainsi de suite.

Voilà. Je suis sûr que maintenant vous avez envie de lire Enjoe Toh. Et peut-être aussi Pablo Katchadjian. Et moi aussi, tant qu’on y est.




mercredi 23 décembre 2020

Nouvelles très brèves (99) (et surtout très banales)

 Le violon


Depuis des années, Prudence Noyer voulait apprendre le violon. Un beau matin, elle prit sa décision : « Je vais apprendre le violon. » Pour apprendre le violon, il lui fallait un violon, et un professeur de violon. Ou peut-être plutôt lui fallait-il un professeur de violon et un violon ? Pour le moment, elle n’avait ni l’autre. Par quoi, mais par quoi donc fallait-il commencer ?




mardi 22 décembre 2020

Nouvelles très brèves (98) (et surtout très banales)

 Le dernier paquet


Il ne lui restait plus que trois rédactions à corriger. C’étaient les trois dernières de son troisième et dernier paquet. Elle avait presque fini. Elle pourrait profiter tranquillement de son dimanche. Passiflore Nurepois se saisit donc de l’antépénultième rédaction et la posa devant elle. Elle la parcourut d’abord des yeux, la pointe bic rouge en l’air. Bien sûr il y avait pas mal de fautes, mais elle avait vu bien pire. Le sujet était traité plutôt maladroitement, mais enfin il était traité. Maintenant il allait encore une fois falloir annoter tout ça. Passiflore Nurepois s’alluma une cigarette et, comme elle n’aimait pas fumer à l’intérieur, sortit dans la cour. Il faisait beau. Elle poussa le portillon.




lundi 21 décembre 2020

Nouvelles très brèves (97) (et surtout très banales)

 Le téléphone


Le téléphone de Paolina Noiraud sonna. Son téléphone fixe, pas son portable. Comme c’était son téléphone fixe, elle hésita à répondre. Il y avait peu de personnes qui l’appelaient encore sur son téléphone fixe. C’était sûrement un démarcheur. Elle hésitait à répondre. Se lever rien que pour ça, franchement. Elle hésitait. Le téléphone sonnait encore. Finalement elle se leva, elle alla jusqu’à son téléphone. Elle eut le temps de voir s’afficher le nom de ses parents, mais quand elle décrocha, il n’y avait déjà plus personne au bout du fil.




dimanche 20 décembre 2020

Nouvelles très brèves (96) (et surtout très banales)

 La tonte


Deux options s’offraient à Pavel Nazarenko : il pouvait au choix tondre sa pelouse ou tondre sa barbe. Les deux étaient nécessaires. Il pouvait aussi tondre les deux, mais il savait d’avance qu’il n’en aurait pas le courage. Bien sûr ça n’avait pas grand-chose à voir, ça ne nécessitait pas la même tondeuse. Mais tout de même : les deux perspectives étaient à peu près aussi peu enthousiasmantes l’une que l’autre. Finalement ce fut le poids de la tondeuse qui l’emporta : il préféra se tondre la barbe.




vendredi 18 décembre 2020

Nouvelles très brèves (95) (et surtout très banales)

 Le week-end


Pascal Noël ne savait pas quoi faire de son week-end. D’habitude il avait des projets mais là, non. Il ne savait pas quoi faire. Le samedi matin, il ne savait pas quoi faire de sa journée. Le soir, il ne sut pas davantage quoi faire de sa soirée. Il se coucha de bonne heure mais, le lendemain matin, il ne sut pas davantage quoi faire de son dimanche. Il tourna en rond, puis le week-end toucha à sa fin.




mercredi 16 décembre 2020

Nouvelles très brèves (94) (et surtout très banales)

 Le cahier de mathématiques


Sur le chemin du collège, alors qu’il était presque arrivé, le petit Pablo Nacachian fut pris de panique. À toute vitesse il se défit de son cartable, le posa au sol, l’ouvrit, fouilla partout à l’intérieur, sortit toutes ses affaires : il avait bel et bien oublié son cahier de mathématiques ! Heureusement qu’il était parti très en avance. Il renfila son cartable et prenant ses jambes à son cou, courut ventre à terre jusqu’à son immeuble. Comme l’ascenseur était en panne, il commença à grimper quatre à quatre les quatre étages mais, arrivé au deuxième, il se rappela qu’on était jeudi : il n’avait pas mathématiques.




mardi 15 décembre 2020

Nouvelles très brèves (93) (et surtout très banales)

 L’agent immobilier


L’agent immobilier avait fixé le rendez-vous à 15h15 devant le 14 rue de Vienne. Pauline Novikov fut tentée de l’attendre devant le numéro 15, mais c’était idiot et d’ailleurs quand elle arriva à 15h14 il était déjà là, qui l’attendait avec un grand sourire.

L’appartement, oui, il était bien.

Non, elle ne l’achèterait pas. Mais pour le moment elle réservait sa réponse. Elle différait son refus.




dimanche 13 décembre 2020

Nouvelles très brèves (92) (et surtout très banales)

 L’épidémie


A en croire les informations, l’épidémie faisait rage. Dans l’entourage de Pénélope Noblet, c’était presque la panique. Les gens restaient cloîtrés chez eux – ils disaient « confinés ». Elle ne voyait plus grand monde. Mais tout compte fait, ça ne la gênait pas tellement. Elle sortait sa poubelle, elle promenait son chien. Elle croisait peu de monde. C’était agréable. Tranquille. Paisible, presque. Elle ne se sentait pas tellement concernée par l’épidémie. D’ailleurs l’épidémie l’épargna. Les gens ressortirent de chez eux. On voyait moins bien le paysage.




jeudi 10 décembre 2020

Nouvelles très brèves (91) (et surtout très banales)

La fin de la soirée


Il faisait trop chaud pour écrire, en tout cas Pacôme Nestif trouvait qu’il faisait trop chaud pour écrire ; alors il attendit la fin de la soirée, quand il ferait plus frais. En fin de soirée, la température en effet baissa un peu ; il faisait sans doute assez bon pour se mettre à écrire. Mais Pacôme Nestif avait sommeil, il décida d’aller se coucher. Il écrirait le lendemain.





mercredi 9 décembre 2020

Écrire et publier ou pas (33) (2009)

Je me rends compte que je ne vais plus pouvoir compter sur mon vieux carnet vert pour poursuivre cette chronique : je ne l’ai ouvert qu’une fois en 2009. Bien sûr, c’est à cause de ces Hublots, que je viens de commencer en novembre 2008 et que j’alimente quotidiennement, à l’époque. Désormais le vieux carnet vert est délaissé ; c’est pour ça que, aujourd’hui encore, il lui reste quelques pages vierges. Ces propos ont-ils leur place ici ? Sans aucun doute puisque, blog ou carnet, il s’agit pour moi d’écrire sans publier – je serais même tenté d’écrire : d’écrire pour ne pas publier.

Je cherche dans les vieux billets de mes Hublots s’il y a quelque chose d’intéressant pour cette chronique. C’est pas gagné. Ce n’est pas la même chose que le vieux carnet vert : j’y écrivais pour être lu. C’était, sinon publié, du moins public. Et c’est pour ça que je n’y jamais parlé de ce sur quoi je travaillais sur le moment – je ne le fais toujours pas, je ne le fais jamais ; je me sens toujours très empêché de dire sur quoi je travaille. Je n’y parle pas non plus de mes soucis éditoriaux. Ça, peu d’écrivains en parlent – et c’est justement pourquoi, aujourd’hui, je le fais.

Liquide paraît au printemps, comme prévu. C’est dans l’ensemble un excellent souvenir – d’ailleurs je publie toujours chez Quidam. Évidemment, Quidam n’a pas les moyens financiers du Seuil ou de Léo Scheer ; ça se ressent dans la mise en place, mais jamais je n’ai senti un de mes textes aussi pleinement publié (la formulation est bizarre, c’est vrai, mais dit assez bien ce que je ressens). D’ailleurs le livre est lu. Il y a un véritable accueil critique. Il ne fait pas un succès de librairie mais il est lu, et bien lu. L’effacement de la personne grammaticale passe quand même plutôt inaperçu (sauf aux yeux de Michel Arrivé, mais c’est un linguiste). Ça me fruste un peu, alors que j’ai le sentiment d’avoir accompli là quelque chose d’unique dans l’histoire de la littérature de tous les temps et de toutes les langues (carrément) – mais précisément : ce qui n’existait pas n’est pas connu, et ce qui n’est pas connu n’est pas reconnaissable, même quand on vous met le doigt dessus. Mais le texte fonctionne sans que la contrainte soit clairement perçue, l’émotion y est et c’est là l’essentiel ; on n’est pas non plus là pour chercher la performance.

La seule note 2009 sur le vieux carnet vert est du 20 octobre :

« Aujourd’hui et déjà hier, avancé de nouveau Liev, qui atteint les 6567 mots. (> "Comment savoir si, regardant par la fenêtre, elle allait voir, reconnaître Liev assis à la table ?" »




mardi 8 décembre 2020

Nouvelles très brèves (90) (et surtout très banales)

 Le coiffeur


En se regardant dans la glace, Patricia Neuville se dit qu’elle pourrait aller chez le coiffeur. Elle ne se trouvait pas particulièrement mal coiffée, non, mais aller chez le coiffeur, pourquoi pas. Au téléphone, on lui fixa rendez-vous dans une heure et demie. C’était bien, ça lui convenait. Elle avait le temps d’appeler Ludivine.

Quand elle raccrocha, elle avait juste le temps d’aller chez le coiffeur. Elle avait juste le temps, mais elle n’avait plus tellement envie. Ça lui avait changé les idées, de parler avec Ludivine.




lundi 7 décembre 2020

Bruit dedans, la vie en liv(r)e

Si je vous dis pourquoi j’ai tellement aimé Bruit dedans, le nouveau livre d’Anna Dubosc, et le premier que je lis d’elle, est-ce que ça vous dira pourquoi vous, vous l’aimerez ?

Il paraît chez Quidam cet automne en plein confinement après avoir dû paraître au printemps dernier en plein confinement, à quoi ça confine cette déveine je vous en laisse juge, mais ce n’est pas ça qui me rend ce livre si cher. Peut-être une coïncidence de sujet avec mes Singes rouges y est pour quelque chose, il y a une mère aussi dans Bruit dedans et c’est celle d’Anna, puisque c’est Anna qu’on appelle celle dit « je » dans Bruit dedans ; il y en a même deux en fait car Anna en a deux, et l’on tient à elle comme elles tiennent à la vie, d’un fil fragile et précieux. Mais ce n’est pas vraiment le sujet de Bruit dedans, ou ce n’est qu’une partie du sujet, ou ce n’est que le début du sujet car le sujet, c’est la vie même – mais la vie en livre. Car Anna ne cesse de prendre des notes, des notes partout, tout le temps, et écrit sa vie en livre, en live, en direct. On assiste au livre même en train de s’écrire, mais avec plein de gens dedans, dont certains savent bien qu’ils sont dans un livre tout en étant dans la vie, ça n’est pas forcément simple, mais c’est tellement beau.



dimanche 6 décembre 2020

Écrire et publier ou pas (32) (2008)

Allez je reprends ce feuilleton arrêté ici le 4 avril dernier, rappelez-vous.

Heureusement que j’ai mon vieux carnet vert pour me rafraîchir la mémoire car sans lui, à part deux ou trois choses que j’ai racontées dans l’épisode 31, je ne me rappellerais rien.

À m’en croire, dès janvier j’ai repris ce que j’appelle « le projet sur Liev ». Mais je n’en suis encore qu’au début : 3000 mots (oui je compte en mots, ça n’est pas très professionnel mais dès qu’on n’atteint les cinq chiffres les nombres perdent de leur sens à mes yeux). Ça fait d’autant moins que tout le chapitre initial de Pas Liev sera finalement supprimé. Ce mois-là, j’ai lu notamment Sans l’orang-outan, qui reste l’un de mes Chevillard préférés, et l’Ami Butler, qui a achevé de me convaincre de proposer mon travail à Quidam, comme je l’ai dit.

En mars, j’ai apparemment eu l’idée d’un « journal intime tenu par Liev, pour marquer l’écart de perception du réel ». Bien m’en a pris de l’oublier très vite, c’était bien plus intéressant de laisser le lecteur mesurer par l’effort de sa propre imagination l’écart entre ce que croit vivre Liev et ce qui, peut-être, se passe vraiment.

Sinon, cette année-là, le vieux carnet vert me sert surtout à noter mes lectures et surtout mes envois aux éditeurs et leurs refus. En effet c’est difficile de bien tout se rappeler : selon les éditeurs j’envoie cette année-là quatre manuscrits différents : Liquide, Mémoires des failles, Monsieur Le Comte au pied de la lettre et un autre qui devrait être mon prochain titre chez Quidam – sauf si un autre moi-même se ramène entre temps avec un autre texte encore car, je suis bien obligé d’en prendre conscience, nous sommes nombreux à écrire sous mon nom. C’est sans doute pour satisfaire l’un d’eux que, en novembre de cette année 2008, j’ouvre ces Hublots. C’est encore l’époque des blogs. J’ai envie d’y parler de mes lectures, mais aussi d’y tenter d’autres choses, notamment, et pour changer, d’écrire en public, directement. (En général je ne me montre jamais ce que j’écris à personne, sauf aux éditeurs parce que la plupart préfèrent lire ce qu’ils vont publier.) C’est ainsi qu’immédiatement après le billet initial, je commence le feuilleton qui aboutira à Vie des hauts plateaux, et dont je vous recopie ici le premier épisode, daté du 9 novembre 2008, et que je n’ai pas conservé dans la version publiée par Louise Bottu :


Vie des hauts plateaux (arbitrairement 1)


Il aime bien jouer aux jardineurs. Les jardineurs sont de petites personnes qui grattent le sol vert sans se préoccuper de ce que gratte le voisin, non loin de là, dont l’attitude est identique.

Parfois, quand on le sollicite, ou parfois spontanément, un jardineur se met brusquement à courir. On croit qu’il est parti pour longtemps mais il s’arrête presque tout de suite.


En décembre, la date de publication de Liquide chez Quidam est fixée au 18 avril 2009. Celle de Monsieur Le Comte au pied de la lettre est déjà prévue pour novembre 2010 ou janvier 2011.




vendredi 4 décembre 2020

Nouvelles très brèves (89) (et surtout très banales)

 Le parapluie


Paco Nombré avait décidé de faire le trajet à pied. Comme le ciel était gris, il prit son parapluie. Mais le temps s’éclaircit et la pluie ne tomba pas. Paco Nombré se dit qu’il aurait aussi bien pu laisser son parapluie à la maison, il l’encombrait pour rien.




jeudi 3 décembre 2020

Nouvelles très brèves (88) (et surtout très banales)

 Le compteur d’électricité


Comme elle n’habitait pas vraiment là, ça n’était pas commode pour Priscilla Nossi d’accueillir l’employé chargé de relever l’électricité. Elle ne se voyait pas non plus laisser sa clé à la voisine, elle n’était même pas sûr qu’il y eût une voisine. Alors elle avisa la compagnie d’électricité qu’elle ne serait sans doute pas là mais qu’elle prendrait soin de noter elle-même les chiffres du compteur et de les scotcher sur sa porte le jour de leur passage. Elle fut agréablement surprise par le ton agréable en effet des remerciements qu’elle reçut.

Le jour du rendez-vous, finalement, c’est Priscilla Nossi elle-même qui ouvrit la porte ; elle avait pu s’arranger.




mercredi 2 décembre 2020

Nouvelles très brèves (87) (et surtout très banales)

 La radio


Le médecin traitant de Patrick Néanfort lui prescrivit une radio pour sa douleur à la cheville. Patrick Néanfort n’éprouva pas de difficultés particulières à prendre le rendez-vous.

Le jour dit, il se rendit chez le radiologue. Il fut pris juste à l’heure. A l’examen du cliché, le radiologue lui affirma qu’il n’y avait rien d’osseux.