Elise et Lise, Quidam éditeur, 2017
Feuilleter sur le site de Quidam éditeur
- Article de Jean-Didier Wagneur dans Libération
Philippe Annocque se pose ici à nouveau comme un styliste d’exception […] C’est vraiment réussi, on retrouve dans ce texte l’immédiateté de ces histoires immémoriales sur fond d’un secret voilé.
Lire l'article entier- Article d'Eric Loret dans le Monde
- Article d'Isabelle Rüf, dans le quotidien suisse Le Temps
Quand l’une devient l’autre pour mieux la manger, une fable fascinante et habile du magicien Philippe Annocque
- Article d'Alain Nicolas, dans l'Humanité.fr
Dans ce roman, Philippe Annocque se révèle comme un virtuose de la désorientation. Sans que rien ne sorte des rails sur lesquels est lancé le récit, l’auteur parvient à exclure toute lourdeur. « C’est pas grave », répètent les personnages pour conjurer leur peur. Mais qu’y a-t-il de de pire qu’une tragédie « pas grave » ?
- Article de Hugues Robert, sur le blog de la librairie Charybde
En 120 pages, Philippe Annocque nous offre un authentique conte, « conte sans fées », sulfureux et subtil, des formes rusées de l’aliénation contemporaine, en même temps que sa grille équivoque de décryptage et que le fil faussement guilleret qui le relie aux abîmes que nous côtoyons chaque jour, sans mémoire. Il y a de la profonde prestidigitation philosophique dans cette écriture diabolique.
- Article d'Héloïse, dans Un dernier livre avant la fin du monde
Philippe Annocque sait ce qu’il fait. Combien est-il d’ailleurs ? Jouant au fil de son œuvre avec la question identitaire jusque dans la position de l’auteur, le voilà marionnettiste et poinçonneur de papier à musique, composant une partition subtile et millimétrée du trouble.
- Chronique de Nikola Delescluse, à écouter sur Paludes
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- Article d'Emmanuelle Caminade, dans La Cause Littéraire
Ceux qui aiment les contes goûteront certainement cette énième version faisant écho à bien des histoires merveilleuses peuplant leur imaginaire. Et ceci d’autant plus que Philippe Annocque, confinant parfois à l’absurde, y ajoute sa touche d’humour. Jouant avec légèreté et malice de l’ambiguïté des mots, de leurs sonorités ou de leurs graphies, comme de l’étrangeté et de l’ambivalence des phrases ou de la multiplicité des formulations possibles, il souligne ainsi le pouvoir, le charme de ces mots qui souvent se jouent de nous.
- Article sur L'avis textuel de Marie M
À tel point qu'à la fin, il faut reprendre la lecture, la relire sous un autre angle, avec une autre inclinaison du miroir. Voilà la spirale infernale.
Décidément, Philippe Annocque est un magicien des mots et des histoires, un diabolique conteur.
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- Article de Gromovar, sur le blog Quoi de neuf sur ma pile
Il en ressort le sentiment fort que les personnages sont des rôles plus que des acteurs, qu'ils sont agis plus qu'ils n'agissent, selon une logique implacable qui les contraint, sans en avoir l'air, à tenir leur rôle dans la pièce. Sont-ils des personnages, leurs manteaux, ou leurs porte-manteaux ? Poser la question c'est y répondre, à fortiori dans ce livre.
S'inscrivant dans une tradition qu'il actualise, Annocque offre un texte qui mérite le détour, bien plus intéressant que ces Once upon a time que propose la télévision.
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- Article de Jacques Josse, sur Remue.net
C’est ce mimétisme que Philippe Annocque décrit. Il semble avancer avec une certaine nonchalance mais construit en réalité un roman bien charpenté, conçu tel un conte résolument ancré dans l’époque.
- Article d'Alix Geysels, sur le blog Emplumeor
« Élise et Lise », « Élise et Lise », « Élise et Lise »… On pourrait croire que je me répète mais non, comme tous les livres de Philippe Annocque, « Élise et Lise » est pluriel, multiple, il semble offrir une infinité de lectures possibles.
- Enregistrement de la rencontre à la librairie Charybde, le 23 février 2017
- Article d'Olivier Quelier sur Grandeursrvitude :
Avec Élise et Lise, on est dans un « conte sans fées », c’est écrit en page de garde. Un conte moderne plein de vraies idées noires et de faux-semblants. Quand on lit un conte, vous le savez bien, « on lit une histoire et on a l’impression que l’histoire raconte autre chose que ce qu’elle raconte ».
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- Article de Marie-Laure Vanier sur Lire au lit :
Phillipe Annocque avait mis la barre tellement haut avec l’excellent Pas Liev(chez Quidam) qu’il doit être dans ses petits souliers pour la sortie d’Élise et Lise : qu’il se rassure ! C’est encore un très bon texte qu’il nous offre là, de ceux sur lesquels on peut avancer différentes interprétations, proposer des lectures plurielles (n’est-ce pas le signe d’un grand texte ?)
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- Article de Penvins, sur e-littérature
A travers ces personnages en miroir, il est sans doute permis de deviner quelque chose du monde dans lequel nous vivons, un monde où l’altérité n’est plus la règle et où c’est au contraire l’identité qui l’est devenue, nécessité de ressembler au modèle bien sûr, de suivre la mode, évidemment.
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- Article sur le blogue de Tilly Baillard-Richard :
Ça commence léger et court vêtu, cheveux brillants, colocation et pyjama-parties : n'était le style (j'en parle après), au début mais au début seulement, on se croirait dans un petit roman de chick lit ! C'est sur cette normalité girlie aux couleurs des films de Demy, que le redoutable Philippe Annocque tisse petit à petit sa toile maléfique et glaçante.
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C’est une comédie dans le sens où La Tempête est une comédie. Les mots sortent d’une bouche, ils se matérialisent en or ou en serpents et comme dans La Tempête les êtres voyagent d’un plan de la réalité à l’autre. C’est un conte. On en écrit peu aujourd’hui et comme dit Annocque «Quand on lit un conte, on lit une histoire et on a l’impression que l’histoire raconte autre chose que ce qu’elle raconte.» C’est ça la magie !
Philippe Annocque sème une fois de plus le trouble avec ce fascinant conte moderne, où Elise et Lise évoluent, non sans rappeler Elisabeth et Alma, magnétiques héroïnes de Persona de Bergman, au cœur d’une manipulation démoniaque, subtile mise en abyme des contes de Grimm et Perrault. Elisez, lisez Elise et Lise!
Deux femmes se rencontrent par le hasard de la vie. L’une s’appelle Elise, l’autre Lise, une lettre qui change tout pour le lecteur mais pas pour elles… Mimétisme, usurpation, l’une prend les affaires de l’autre, toutes deux rencontrent Luc… Entrecoupé par une réflexion sur le conte qu’une certaine Sarah mène de son côté comme une mise en abyme ce que nous sommes en train de lire. Génial !
L'avis d'Antoine Desbordes, libraire à la librairie Millepages, à Vincennes :
Si Bruno Bettelheim psychanalisait «JF partagerait appartement», ça donnerait Elise et Lise, un conte déroutant et original à la sauce Annocque.
Élise et Lise se ressemblent beaucoup. Elles se complètent, elles sont amies. Mais sans doute cela est-il trop simple et, très vite, avec une parfaite maîtrise, Philippe Annocque donne à son « conte sans fées » du suspect, de l’inquiétude, dans ce quotidien si familier.
Les courts récits et ainsi les points de vue s’enchaînent : ceux de Lise, ceux d’Élise et ceux de Sarah également, amie de « seconde division » qui étudie à l’Université l’art du conte et qui livre ses acquis au fur et à mesure du récit, forçant ainsi la comparaison dangereuse entre la symbolique des histoires des Grimm ou Perrault et la relation des deux jeunes filles.
Annocque joue merveilleusement le rôle du chef d’orchestre entre toutes ces consciences pour mieux nous installer, très progressivement, dans une intrigue. Pour accélérer notre trouble et démontrer que, comme dans les contes, le léger cache parfois, souvent, le drame.
Pressent que ça va tourner court. Se souvient de Pas Liev, dont elles sont les «petites sœurs». On se demande si l’une est schizophrène ou l’autre psychopathe —on a l’impression que l’histoire raconte autre chose ».
- Article d'Héloïse, dans Un dernier livre avant la fin du monde
Philippe Annocque sait ce qu’il fait. Combien est-il d’ailleurs ? Jouant au fil de son œuvre avec la question identitaire jusque dans la position de l’auteur, le voilà marionnettiste et poinçonneur de papier à musique, composant une partition subtile et millimétrée du trouble.
- Chronique de Nikola Delescluse, à écouter sur Paludes
- Article d'Emmanuelle Caminade, dans La Cause Littéraire
Ceux qui aiment les contes goûteront certainement cette énième version faisant écho à bien des histoires merveilleuses peuplant leur imaginaire. Et ceci d’autant plus que Philippe Annocque, confinant parfois à l’absurde, y ajoute sa touche d’humour. Jouant avec légèreté et malice de l’ambiguïté des mots, de leurs sonorités ou de leurs graphies, comme de l’étrangeté et de l’ambivalence des phrases ou de la multiplicité des formulations possibles, il souligne ainsi le pouvoir, le charme de ces mots qui souvent se jouent de nous.
- Article sur L'avis textuel de Marie M
Décidément, Philippe Annocque est un magicien des mots et des histoires, un diabolique conteur.
- Article de Gromovar, sur le blog Quoi de neuf sur ma pile
S'inscrivant dans une tradition qu'il actualise, Annocque offre un texte qui mérite le détour, bien plus intéressant que ces Once upon a time que propose la télévision.
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- Article de Jacques Josse, sur Remue.net
C’est ce mimétisme que Philippe Annocque décrit. Il semble avancer avec une certaine nonchalance mais construit en réalité un roman bien charpenté, conçu tel un conte résolument ancré dans l’époque.
- Article d'Alix Geysels, sur le blog Emplumeor
« Élise et Lise », « Élise et Lise », « Élise et Lise »… On pourrait croire que je me répète mais non, comme tous les livres de Philippe Annocque, « Élise et Lise » est pluriel, multiple, il semble offrir une infinité de lectures possibles.
- Enregistrement de la rencontre à la librairie Charybde, le 23 février 2017
- Article d'Olivier Quelier sur Grandeursrvitude :
Lire l'article entier
- Article de Marie-Laure Vanier sur Lire au lit :
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- Article de Penvins, sur e-littérature
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- Article sur le blogue de Tilly Baillard-Richard :
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C’est une comédie dans le sens où La Tempête est une comédie. Les mots sortent d’une bouche, ils se matérialisent en or ou en serpents et comme dans La Tempête les êtres voyagent d’un plan de la réalité à l’autre. C’est un conte. On en écrit peu aujourd’hui et comme dit Annocque «Quand on lit un conte, on lit une histoire et on a l’impression que l’histoire raconte autre chose que ce qu’elle raconte.» C’est ça la magie !
Philippe Annocque sème une fois de plus le trouble avec ce fascinant conte moderne, où Elise et Lise évoluent, non sans rappeler Elisabeth et Alma, magnétiques héroïnes de Persona de Bergman, au cœur d’une manipulation démoniaque, subtile mise en abyme des contes de Grimm et Perrault. Elisez, lisez Elise et Lise!
Deux femmes se rencontrent par le hasard de la vie. L’une s’appelle Elise, l’autre Lise, une lettre qui change tout pour le lecteur mais pas pour elles… Mimétisme, usurpation, l’une prend les affaires de l’autre, toutes deux rencontrent Luc… Entrecoupé par une réflexion sur le conte qu’une certaine Sarah mène de son côté comme une mise en abyme ce que nous sommes en train de lire. Génial !
L'avis d'Antoine Desbordes, libraire à la librairie Millepages, à Vincennes :
Si Bruno Bettelheim psychanalisait «JF partagerait appartement», ça donnerait Elise et Lise, un conte déroutant et original à la sauce Annocque.
Élise et Lise se ressemblent beaucoup. Elles se complètent, elles sont amies. Mais sans doute cela est-il trop simple et, très vite, avec une parfaite maîtrise, Philippe Annocque donne à son « conte sans fées » du suspect, de l’inquiétude, dans ce quotidien si familier.
Les courts récits et ainsi les points de vue s’enchaînent : ceux de Lise, ceux d’Élise et ceux de Sarah également, amie de « seconde division » qui étudie à l’Université l’art du conte et qui livre ses acquis au fur et à mesure du récit, forçant ainsi la comparaison dangereuse entre la symbolique des histoires des Grimm ou Perrault et la relation des deux jeunes filles.
Annocque joue merveilleusement le rôle du chef d’orchestre entre toutes ces consciences pour mieux nous installer, très progressivement, dans une intrigue. Pour accélérer notre trouble et démontrer que, comme dans les contes, le léger cache parfois, souvent, le drame.
Les courts récits et ainsi les points de vue s’enchaînent : ceux de Lise, ceux d’Élise et ceux de Sarah également, amie de « seconde division » qui étudie à l’Université l’art du conte et qui livre ses acquis au fur et à mesure du récit, forçant ainsi la comparaison dangereuse entre la symbolique des histoires des Grimm ou Perrault et la relation des deux jeunes filles.
Annocque joue merveilleusement le rôle du chef d’orchestre entre toutes ces consciences pour mieux nous installer, très progressivement, dans une intrigue. Pour accélérer notre trouble et démontrer que, comme dans les contes, le léger cache parfois, souvent, le drame.
Pressent que ça va tourner court. Se souvient de Pas Liev, dont elles sont les «petites sœurs». On se demande si l’une est schizophrène ou l’autre psychopathe —on a l’impression que l’histoire raconte autre chose ».
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