Est-ce
une méprise de vouloir toujours prendre ainsi les mots des autres comme
si rien ne m’était propre – parfois je ne sais
pas je me demande – ou l’équivalent d’un sommeil – mais non c’est
une excitation au contraire et si rien ne m’est propre justement c’est
une joie d’essayer d’inventer ma forme impropre à
l’intérieur de mots qui ont déjà servi et que je répète – je trouve toujours le monde tel qu’il est formidable.
Caroline Dubois, Arrête maintenant, éditions de l’Attente, 2001, 2010, p.12.
Ce qui rend possible l’écriture. Echo à un travail en cours.
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