Au
fond j’ai du mal avec la critique littéraire. Je ne pense pas
spécialement à la critique convenue qu’on trouve un peu partout
et qui souvent ne vaut pas grand-chose, je pense plutôt à l’idée
même de critique littéraire. Quelque chose de nécessaire mais de
vraiment ingrat. Même quand je la trouve juste et pertinente.
Quant à publier sur ces Hublots un billet qui s’apparente même
d’assez loin et toujours brièvement à de la critique littéraire, c’est
très pénible – d’où en général le trop facile recours à la
citation. La relecture d’un de ces articles me laisse à chaque fois
plein d’insatisfaction – sous un pseudo, comme j’ai fait un peu, avant
l’ouverture de ces Hublots ; c’est plus
facile : on n’est pas vraiment soi. (Pas dupe évidemment d’être moi
davantage sous un nom qui prétend être le mien.) La médiocrité d’une
critique ici publiée, d’ailleurs écrite à la hâte,
dans un sentiment de nécessité, est source d’une mortification de
l’amour-propre qui n’est pas loin de confiner à un plaisir vaguement
masochiste : mais oui j’en publierai d’autres. Et puis
il y a un moment où il faut arrêter de se gratter le cervelet – un
moment où il faut faire quand même, même si franchement c’est pas
terrible. Parce que derrière il y a les livres. Mais
finalement pas ce soir. Ce soir la forêt est en fleur.
Comme ça on se croirait dans un jardin. Mais non. C’est bien la forêt. Vous pouvez toujours cliquer pour agrandir.
Etre soi, avec ou sans pseudo...
Une mauvaise critique ne m'empêche pas de lire un livre (ni de voir un film) mais une bonne peut m'y inciter : tout dépend de l'estime que j'ai pour le "critique" et de nos idées et goûts plus ou moins proches.
Alors il faut continuer !
Philippe, je culpabilise car j'ai piqué la photo superbe du second arbre en fleurs pour me la mettre en fond d'écran... je demande la permission a posteriori !!!