Il y a des semaines où l’on se dit Tiens, samedi, j’irai bien faire un tour à Paris, demain donc, parce que j’ai le temps et
puis, ah oui, c’est vrai, il y a la librairie éphémère de la Halle Saint-Pierre, on va voir sur le site, et tiens, il y aura Perrine Le
Querrec, je ne l’ai jamais lue mais elle a son livre qui sort aux Doigts dans la prose, c’est très bien les Doigts dans la prose,
j’en ai
lu deux sur quatre ça fait quand même la moitié du catalogue, et je
vois qu’elle est aussi à celui du Carnet des desserts de lune, ça aussi
c’est bon signe. D’ailleurs ces deux éditeurs seront
présents, et il aura aussi le Sonneur, et le Chemin de fer, et l’Œil
d’or, et l’Or des fous qui publie le nouveau livre de Marie Cosnay, et le Vampire
actif, pour ne parler que de ceux que je connais, parce que finalement je ne connais pas grand-chose.
Et au fait, le soir à la maison de la poésie il y a une rencontre entre Alain Farah, Olivier Cadiot et Nathalie Quintane, animée
par Laure Limongi ; ça pourrait prolonger agréablement et intelligemment la soirée.
Mais que vois-je ? Voilà que le même jour, Eric Chevillard sera aussi à Paris ! à la librairie Le Monte-en-l’air
pour son premier livre pour
enfants (alors que coïncidence, mon premier à moi point à l’horizon
de septembre, c’est pour passer plus vite que le temps est si automnal),
mon Chevillard que je vous prête aussi à l’occasion
mais qui est d’abord le mien depuis que sa cuiller en tulipe m’a il y
a une douzaine d’années sorti du bouillon de la lecture empêchée,
depuis presque dix ans que ça durait, rappelez-vous ; mais que je n’ai jamais vu en chair et en os, en a-t-il seulement, je le saurai demain,
je le saurais demain si la vie n’était pas la vie, qui prend d’un coup ses décisions à notre place, mais non demain je n’irai
pas à Paris, impossible, c’est dommage, mais c’est comme ça.
Que ça ne vous empêche pas d’y aller, vous. Et déjà ce soir vous avez le choix entre Nicolas Richard (le légendaire traducteur
d’Enig Marcheur entre autres) qui fait son libraire d’un soir chez Charybde et François Matton qui vous projette ses 220 Satoris mortels à la maison de la poésie, allez, c’est tout de
suite, qu’est-ce que vous attendez.
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