Donc dans un mois paraît Pas
Liev. C’est un roman. Je dis ça comme on dit « c’est un garçon »
ou « c’est une fille » quand un enfant naît. Les parents ne savent
pas du tout qui est cet enfant qui naît alors, pour faire comme s’ils savaient
vraiment quelque chose, il disent « c’est un garçon » ou « c’est
une fille », parce qu’on ne peut rien dire d’autre. Ou si peu. Son poids,
sa taille. Celui-là n’est pas bien gros, 140 pages. C’est pour ça qu’on le
baptise, aussi. Un nom, c’est pratique. Le mot vaut pour la chose. Celui-là
donc s’intitule Pas Liev. J’ai hésité, sur ce titre, pendant l’écriture.
Liev ou pas Liev ? A la fin ça s’est imposé : Pas Liev. Pas
Liev. Et puis on a rédigé une quatrième de couverture, en guise de carte d’identité,
en essayant d’être aussi objectif que possible. Que possible. Voici :
Liev se rend à Kosko pour y
assurer l’honorable fonction de précepteur. Ou peut-être pas. A Kosko, Liev
vivra aussi une belle histoire d’amour. Ou peut-être pas. Le monde est opaque,
à moins que ce ne soit l’homme. L’opacité est une maladie mentale. Ou peut-être
pas.
L’impossible reconnaissance – sociale, professionnelle, sentimentale ou simplement de soi-même – est au cœur de ce roman, mais vue à travers le microscope vertigineux des monstruosités minuscules.
L’impossible reconnaissance – sociale, professionnelle, sentimentale ou simplement de soi-même – est au cœur de ce roman, mais vue à travers le microscope vertigineux des monstruosités minuscules.
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