vendredi 8 mars 2013

silence satoris

J’aimerais bien écrire quelque chose sur le livre le plus silencieux deFrançois Matton. Quand on aime il faut il le dire et c’est souvent à cet instant que le bavard en moi ne trouve mot. C’est peut-être aussi parce qu’Eric Chevillard s’est servi avant moi, lisez donc, et je suis bien content pour François, parce que les honneurs du Monde, avec ou sans majuscule, ce n’est pas rien, surtout quand ils sont à la fois aussi justes et aussi justifiés. Qu’est-ce que je pourrais bien rajouter à ce bel article ? Que ce livre, moi qui suis l’auteur sur son blog depuis des années, qui ai lu les deux précédents, sans compter celui qu’il acommis en commun avec notre ami Didier, j’ai éprouvé en l’ouvrant quelque chose comme le sentiment d’une évidence, que c’était le livre que j’attendais de lui maintenant, le plus mattonien de ses livres, et en même temps et singulièrement peut-être le plus universel. Mais je sens que je vais retomber dans les mots d’Eric Chevillard, alors dépêchez-vous d’aller lire son article si ce n’est pas déjà fait, et revenez ici voirlire voir lire (il faudrait dire les deux en un seul mot) quelques poèmesdessins pages satoris.
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François Matton, 220 satoris mortels, P.O.L, 2013.
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