Bon dès que j’ai des buté la lecture j’ai du reco net : Je conné meum pas la 1/2 de ces mots. Céquoi une
Légende ? Comment pro noncer un S max avec ptit t ? »
Bonparley
a dit : « Je peux t’en spliquer le sanciel. Y a des bouts plus faciles à
saizir que d’aurts y a des birbes
on saura jamais pour sur ce que ça gnifie. Cet écrit parle d’une
sort d’imaj ou de dyagamm. Mais que on a pas l’imaj touss qu’on a c’est
l’écri. Probab que cette imaj été une sort descrets parsq
cet écri (je veux pas dire l’écri que tas antre les mains je veux
dire l’écri de l’époc d’entend quest écri tout comme) c’est probab des
screts. Ça cest blip y ficatif cest pas just ce que ça
semblé être cest le sygne et la pyste d’aurt chose. Une Légende c’est l’imaj quest décrite ce qui se gnifie fresq s’effet avec une sort de peintur pelé
fidélité.
Russell Hoban, Enig Marcheur, dans l’héroïque traduction de Nicolas Richard, Monsieur
Toussaint Louverture, 2012, p. 158-159.
C’est
un extrait d’une exégèse, dans un futur lointain et post-apocalyptique,
de l’ekphrasis contemporaine d’une fresque
religieuse du XVe siècle. Je ne peux pas en recopier tellement plus
parce que ce serait déjà trop dire. C’est proprement vertigineux.
Les académiciens eux-même précipitent la chute.