« Il
y a un prolongement à Beckett que j’ai toujours eu envie d’essayer :
dire plus ou moins sur la première page
« Je vais écrire un roman, ne sais pas ce qu’il y aura à la page
suivante, sans parler du milieu ni de la fin, mais n’ayez crainte,
aimable lecteur, j’ai déjà écrit des romans, vous êtes en
de relativement bonnes mains. » Et simplement continuer, et après
250 pages, s’arrêter, et voir si c’est bien un roman. Si c’en est un, le
laisser exactement tel qu’il est ; sinon, le
balancer. »
B.S. Johnson, lettre à Edward Lucie-Smith du 23 septembre 1966, citée par Jonathan Coe, B.S. Johnson, Histoire d’un éléphant fougueux, Quidam éditeur, 2010, p. 204.
Tentation peu ou prou partagée – et qui sait, peut-être déjà mise en œuvre.
Commentaires
Nous n'en doutons pas une seconde.
Commentaire n°1
posté par
Depluloin
le 07/09/2011 à 15h56
Moi, je doute à chaque seconde.
Réponse de
PhA
le 07/09/2011 à 21h41
C'est sans doute l'idéal, becqueter page après page.
Commentaire n°2
posté par
Dominique Hasselmann
le 08/09/2011 à 19h13
Les écrivains payés à la plage sont des pêcheurs à la ligne
Commentaire n°3
posté par
Dom A.
le 09/09/2011 à 09h40
Donc Pierre Bergounioux est payé à la plage ? Je
suis sûr qu'il ne connaît pas sa veine !
Réponse de
PhA
le 09/09/2011 à 14h23