Sans mon vieux Carnet vert je n’aurais pas grand-chose à dire de
cette période – et même avec, d’ailleurs. Je lis beaucoup. En
septembre je fais lire Par temps clair et Mémoires des
failles à Séverine Weiss, pour Melville ; son avis est
positif. « Elle souhaite, dans un premier temps, publier Par
temps clair. » (Oui, je recopie le Carnet.) Je continue à
écrire Seul à voir, qui prend de l’épaisseur. Je note
plusieurs plusieurs idées de romans dont je ne conserve aucun
souvenir (j’ai même un peu de mal à comprendre a posteriori en
quoi elles consistaient vraiment, pour certaines). Léo Scheer me
propose un contrat avec des droits d’auteur inférieurs à ceux de
Chroniques, Séverine me dit de ne pas signer. Elle m’obtient
les droits initiaux. La parution de Par temps clair est prévue
pour mai 2006. A la suite d’une présentation de mon travail que je
fais à la médiathèque de Rambouillet, je fais la connaissance de
Monique Rivet qui me donne à lire son Cahier d’Alberto.
« Comment un tel texte peut-il ne pas avoir trouvé
d’éditeur ? », noté-je à la date du 26 décembre. Il
en a un désormais, c’est Quidam ; lisez-le, vous ne serez pas
déçu. (Mais n’allez pas imaginer pour autant que j’aie quelque
influence sur les choix dudit Quidam, ce n’est pas le cas et c’est
très bien.)
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