Le dernier livre paru chez Quidam que j’ai lu date déjà du printemps dernier. Pour une fois, l’auteur n’était pas pour moi une découverte, car
Marie Cosnay,
il y a des années que je la lis : elle fait partie de mon panthéon
contemporain. Je me souviens de ce petit plaisir
gratuit que j’ai éprouvé il y a quelques temps, quand j’ai deviné en
la voyant discuter avec Pascal Arnaud (rencontrés tous les deux par
hasard au Marché de la Poésie) qu’elle allait rejoindre
Quidam. Cette nouvelle était quand même teintée d’une certaine
amertume parce qu’elle signifiait la fermeture d’une autre belle maison,
celle de Laurence Teper, où j’ai lu la plupart des livres
de Marie et qui publiait aussi Cathie Barreau. On comprendra
pourquoi l’actuelle
situation de Quidam résonne aussi désagréablement à mon oreille.
Ce billet est le dernier épisode de ce petit feuilleton publicitaire et assumé comme tel : quand on aime il faut le dire.
Que le titre du roman de Marie Cosnay, l’un de ses plus beaux, reste dans vos mémoires : A notre
humanité.
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