Un peu plus tard – car vous avez compris que cette histoire de lecture, je la raconte (à peu près) dans l’ordre
chronologique : j’ai commencé vraiment par le début, j’ai fait une entorse à la chronologie pour
placer le domaine étranger – retournez-y voir, vous avez peut-être raté un lien ; puis Marie Frering, Denis Decourchelle, c’est bien dans cet ordre-là que je les ai lus, et aujourd’hui : Miguel Duplan et
Jacques Josse. Ou plutôt : Un long silence de carnaval de Miguel Duplan et
Cloués au port de Jacques Josse.
De les mettre ainsi côte à côte, je me rends compte que si différents
qu’ils soient,
ils ont en commun un ancrage profond dans un lieu, Guyane pour l’un,
Bretagne pour l’autre, et donnent à lire des personnages comme des
silhouettes habitées de violence et de mystère. Je le dis
parce que je m’en rends compte à l’instant, par le hasard de la
chronologie ; d’ailleurs lisez Duplan, lisez Josse, et voyez combien ils sont diversement habités.
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