En
habits anciens (tout de noir vêtu sauf les chausses blanches), un
funambule, non content de devoir conserver
son propre équilibre, a posé de travers sur sa tête une épaisse et
longue planche de bois brut dont le poids même semble bien excessif.
(Vision fugace, une fraction de seconde – mais on est
entraîné – presque malgré soi – à les retenir) qui traverse mon
esprit pourtant éveillé (du moins le croit-il) au cours de la lecture
fameuse des Onze, de Pierre Michon ; je note la
page : 56, portrait de Collot.
Commentaires
Ce Michon-là est du bois dont on fait les chefs-d'oeuvre.
Commentaire n°1
posté par
Dominique Hasselmann
le 25/08/2009 à 10h01
C'est bien mon sentiment - même si pour l'instant je n'ai lu que la première partie.
Commentaire n°2
posté par
PhA
le 25/08/2009 à 10h07