Il m’arrive parfois de m’évanouir. Je ne peux jamais le savoir à l’avance,
je me sens presque toujours très bien – même quand ça m’arrive.
C’est gênant, quand même, surtout en public ; imaginez : une grande carcasse comme la mienne ! Les gens
forcément se croient obligés de me retenir, ils risquent de s’en vouloir s’ils n’y parviennent pas !
Je ne veux pas vous inquiéter davantage, mais ayant lu l'admirable "Ascension du Haut-Mal" de David B. (où il évoque la maladie de son frère), je pense que la médecine n'a guère fait de progrès depuis Dostoïevski pour traiter ce trouble étrange...
Pas de panique si cela doit se reproduire, j'ai pris mes précautions : j'ai en effet lié vos pages aux miennes...
Cordialement, à vous (re)lire...
Parler d'un monde parallèle c'est parler de ce monde-ci et de ce qui s'y passe réellement.
Tout comme le raciste trahit ses préjugés en à travers ce qu'il dit n'être que des plaisanteries, vous révélez le mal qui vous ronge (et que vous ne voulez peut-être pas voir) à travers ce que vous pensez n'être que de la littérature.
Consultez au plus tôt !
François, vous avez décidé de m'inquiéter ! - alors que je dors tranquille sur mes deux oreilles.