jeudi 8 janvier 2009

Seul à voir (m'évanouir)

Il m’arrive parfois de m’évanouir. Je ne peux jamais le savoir à l’avance, je me sens presque toujours très bien – même quand ça m’arrive.
C’est gênant, quand même, surtout en public ; imaginez : une grande carcasse comme la mienne ! Les gens forcément se croient obligés de me retenir, ils risquent de s’en vouloir s’ils n’y parviennent pas !



Commentaires

Si vous vous sentez "presque toujours très bien" quand ça arrive, plutôt que d'un simple évanouissement, je pense qu'il peut s'agir d'une forme légère d'épilepsie.
Je ne veux pas vous inquiéter davantage, mais ayant lu l'admirable "Ascension du Haut-Mal" de David B. (où il évoque la maladie de son frère), je pense que la médecine n'a guère fait de progrès depuis Dostoïevski pour traiter ce trouble étrange...
Commentaire n°1 posté par François Matton le 08/01/2009 à 17h42
Ne vous inquiétez pas, François ; ce qui m'arrive dans Seul à voir a lieu dans un monde parallèle ; dans celui-ci, je suis solide comme un roc : je ne parviens même pas à m'enrhumer vraiment ! (Et je m'en estime d'autant plus heureux quand je repense à la "médecine" dans L'Ascension du Haut-Mal - admirable, oui.)
Commentaire n°2 posté par PhA le 08/01/2009 à 18h03
La visibilité étant mauvaise, je n'ai rien vu - je suis donc innocent (comme tout le monde)...

Pas de panique si cela doit se reproduire, j'ai pris mes précautions : j'ai en effet lié vos pages aux miennes...

Cordialement, à vous (re)lire...
Commentaire n°3 posté par Christophe Borhen le 09/01/2009 à 13h26
Mais je ne crois pas plus aux mondes parallèles qu'aux plaisanteries !
Parler d'un monde parallèle c'est parler de ce monde-ci et de ce qui s'y passe réellement.
Tout comme le raciste trahit ses préjugés en à travers ce qu'il dit n'être que des plaisanteries, vous révélez le mal qui vous ronge (et que vous ne voulez peut-être pas voir) à travers ce que vous pensez n'être que de la littérature.
Consultez au plus tôt !
Commentaire n°4 posté par François Matton le 09/01/2009 à 13h55
Merci Christophe, d'essayer de me retenir (pour la peine je vous lie aussi).
François, vous avez décidé de m'inquiéter ! - alors que je dors tranquille sur mes deux oreilles.
Commentaire n°5 posté par PhA le 09/01/2009 à 15h41
Je n'ai d'abord vu que ce que Douglas Harding trouve "courtois": "Disparaître devant les autres" et ça m'a fait plaisir. Évidemment, s'il s'agit d'un effondrement physique la cause doit (ou non finalement) en être cherchée par ces chercheurs diplômés qui ont fait une dizaine d'années d'étude de plomberie anatomique.
Commentaire n°6 posté par jc le 16/01/2009 à 14h31
Non non, jc ; pas besoin de plombier, au moins dans l'immédiat ; vous avez bien lu les italiques, qui me permettent de dire deux choses différentes en même temps.
Commentaire n°7 posté par PhA le 16/01/2009 à 15h56
 

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