samedi 21 novembre 2015

crawl



Le crawl – pas celui des courses entre copains ni des compétitions, non : celui qui fend l’eau comme un métronome quand on a trouvé le rythme à tenir – a quelque chose d’implacable. On pourrait continuer comme ça jusqu’après la fin du monde.

4 commentaires:

  1. Maintenant que vous le dites, c'est vrai que cette constance à vouloir couper l'eau en deux à quelque chose de jusqu'au-boutiste et poétique à la fois.

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  2. Mon mari est nageur. À un âge plus que certain, il crawle ses 3 km par jour. Je me demandais à quoi rimaient ces allers et retours aveugles et sans fin. Mais si! Ils ont un but : mon mari cultive un énorme jardin sans aucune peine et qui nous alimente toute l'année.

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    1. Il y a du Sysiphe chez le nageur. Il se donne les moyens de l'éternité.

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