Le crawl – pas celui des courses
entre copains ni des compétitions, non : celui qui fend l’eau comme un
métronome quand on a trouvé le rythme à tenir – a quelque chose d’implacable.
On pourrait continuer comme ça jusqu’après la fin du monde.
Maintenant que vous le dites, c'est vrai que cette constance à vouloir couper l'eau en deux à quelque chose de jusqu'au-boutiste et poétique à la fois.
Mon mari est nageur. À un âge plus que certain, il crawle ses 3 km par jour. Je me demandais à quoi rimaient ces allers et retours aveugles et sans fin. Mais si! Ils ont un but : mon mari cultive un énorme jardin sans aucune peine et qui nous alimente toute l'année.
Maintenant que vous le dites, c'est vrai que cette constance à vouloir couper l'eau en deux à quelque chose de jusqu'au-boutiste et poétique à la fois.
RépondreSupprimerOui, c'est terrible.
SupprimerMon mari est nageur. À un âge plus que certain, il crawle ses 3 km par jour. Je me demandais à quoi rimaient ces allers et retours aveugles et sans fin. Mais si! Ils ont un but : mon mari cultive un énorme jardin sans aucune peine et qui nous alimente toute l'année.
RépondreSupprimerIl y a du Sysiphe chez le nageur. Il se donne les moyens de l'éternité.
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