Quand Joël Baqué ne joue pas au
trader – je recommande encore son tout récent roman La Salle, chez POL –
il entreprend d’aménager l’espace. Entre mots et motifs. Trois extraits (ou
trois pages) (ou trois carrés) (ou trois prés) :
L’inondation maîtrisée des
rizières fournissant le modèle d’un acte bricolé d’innombrables minuties
nous engageons volontiers
l’infinitif aux côté d’élémentsG plus ou moins hasardeux.
G. bestiaire austère, espèces
végétales peu décoratives
L’arasement contrôlé de la couche
arable permet de réduire l’action au système de transcription,
les tables des matières donnant
l’exemple d’une vigueur enviableH.
(nous refusons le paysagisme bien
que l’apport d’éléments meublants procure un confort appréciable)
(tout choix se renforce au fur et
à mesure des incompréhensions qu’il suscite)
H. suffisamment rigoureuse,
une table des matières dispense d’inventer des lecteurs
L’appel à des éléments extérieurs
(héron,
joncsI)
– termes d’une débauche minimale
–
permet d’importer une certaine
fraîcheur dans une suite acceptable d’oublis, approximations et autres
désistementsJ.
I. plastrons végétaux
appréciés pour leur encombrement conciliant
J. le bâclé favorise
l’évidence recherchée
Pré ou carré, de Joël Baqué, vient de paraître chez
Eric Pesty Editeur.
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