vendredi 6 mars 2015

trois prés (ou trois carrés) de Joël Baqué



Quand Joël Baqué ne joue pas au trader – je recommande encore son tout récent roman La Salle, chez POL – il entreprend d’aménager l’espace. Entre mots et motifs. Trois extraits (ou trois pages) (ou trois carrés) (ou trois prés) :







L’inondation maîtrisée des rizières fournissant le modèle d’un acte bricolé d’innombrables minuties





nous engageons volontiers l’infinitif aux côté d’élémentsG plus ou moins hasardeux.





G. bestiaire austère, espèces végétales peu décoratives











L’arasement contrôlé de la couche arable permet de réduire l’action au système de transcription,



les tables des matières donnant l’exemple d’une vigueur enviableH.





(nous refusons le paysagisme bien que l’apport d’éléments meublants procure un confort appréciable)





(tout choix se renforce au fur et à mesure des incompréhensions qu’il suscite)





H. suffisamment rigoureuse, une table des matières dispense d’inventer des lecteurs









L’appel à des éléments extérieurs





(héron,





joncsI)





– termes d’une débauche minimale –





permet d’importer une certaine fraîcheur dans une suite acceptable d’oublis, approximations et autres désistementsJ.





I. plastrons végétaux appréciés pour leur encombrement conciliant



J. le bâclé favorise l’évidence recherchée









Pré ou carré, de Joël Baqué,  vient de paraître chez Eric Pesty Editeur.

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