Non merci, je ne viendrai pas
dépouiller ce soir : la perspective de voir Christine Boutin terrasser le
Front National ne me met pas en joie ; j’aurais rêvé d’un autre
Saint-Georges. Car tel est le choix qui reste aux Rambolitains.
Tamaraboud’ficelle. Moi qui aime tant à parler du vide la démocratie m’en offre
certes un joli morceau. Et on se doute que ce n’est qu’un apéritif. Mais ce
sera pour une autre fois.
Heureusement que la soirée d’hier
était plus belle que celle qui s’annonce. Troisième soirée Chevillard par
Christophe Brault à la Maison de la Poésie de Paris. On ne s’en lasse
pas : à chaque fois c’est du neuf. Et même de l’inédit. Une chaise, une
noyade, une littérature éconduite – ou non… Je n’en dis pas plus, histoire de
faire des envieux. Fallait venir. Et puis du Choir aussi, et du Petit
Tailleur, et bien sûr du Juste ciel, avec lequel Christophe Brault a
triomphé là où je n’avais pas encore réussi – je ne suis pas toujours aussi
persuasif que je le souhaiterais : on a décidé sur le siège voisin du mien
que ce serait la prochaine lecture.
Merci de ce billet. Oui la soirée va être dure et c'était dur de voir le Front national présent tout au long de cette journée de scrutin...
RépondreSupprimerIl y a du boulot, comme disait Griffe d'Ours à Jérémie Johnson qui voulait devenir trappeur dans les Rocheuses.
Nous ne baissons pas les bras, la littérature chevillée au corps...
Michèle P
Au moins ma télé a tout compris : elle est en panne.
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