Délibérément
méta-littéraire, l’œuvre de Chevillard n’entend pas construire son
propre discours d’accompagnement, pas plus
qu’elle ne cherche à invalider les formes littéraires reçues : son
intention tient plus d’une volonté d’affranchissement. Ce qu’en physique
on nomme la « vitesse de
libération » : jusqu’où lui faut-il accélérer le rythme de ses
inventions pour s’arracher à l’attraction topique, au déjà-dit, aux
lieux communs les mieux partagés ?
Dominique Viart, « Littérature spéculative », Pour Eric
Chevillard, Collectif, Minuit, 2014, p. 71
Et si commenter l’œuvre d’Eric Chevillard, ce n’était rien d’autre que de parler de littérature ?
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