Le
Salon du Livre, c’est quand même bien. On a le plaisir de retrouver des
personnes qu’on n’a pas souvent l’occasion de voir,
et celui d’en rencontrer qu’on ne connaissait que virtuellement,
comme on dit aujourd’hui. Ça fait plaisir. On dédicace quelques livres,
pas mal même tout compte fait même si on n’a pas fait les
comptes, c’est l’occasion de rager et de s’amuser de son ignoble
écriture, ça rappelle les petites classes, très bien partout sauf en
écriture.
Non,
le problème, c’est que ça a beau être le Salon DU Livre, figurez-vous
qu’il y en a plusieurs. Et ça, quand même, quand on
pense à tous ceux qu’on a laissés, parce que de toutes manières on
en a déjà des centaines qui attendent à la maison, ça nous rappelle que
les soixante-dix années qui nous restent à vivre ne
suffiront peut-être pas. Salaud de salon, va.
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