mardi 8 mars 2011

écrire c’est lire encore

C’est le deuxième épisode de ma résidence chez Mélico – à lire ici (et non sans rapport avec certains récents billets ici même).

Agréable coïncidence : j’y retrouve en voisin Thierry Beinstingel.

Commentaires

- "L'écriture vous tire comme un chien en laisse, mais elle peut aussi se retourner contre vous et vous sauter à la gorge."
Elfriede Jelinek.                     
Commentaire n°1 posté par JEA le 08/03/2011 à 20h13
Vous voulez me faire peur ? (C'est réussi !)
Réponse de PhA le 09/03/2011 à 14h40
Comme le disait Lao Tseu.
Je n'ai plus rien à dire, tu l'as écrit beaucoup mieux que moi. Et j'ai lu. Je vais donc, je pense, continuer de ne pas me regarder écrire, ou du moins continuer mes lectures, pour le meilleur et pour le dire. P
PS : tu peux dire au smiley qui ne smile pas de me rendre mes lunettes ?
Commentaire n°2 posté par Moons le 08/03/2011 à 22h46
(Je lui dis de garder sa canne ?)
Réponse de PhA le 09/03/2011 à 14h38
Zut, voilà que je semble écrire au noir à en voir le 1er commen-taire...
Commentaire n°3 posté par JEA le 09/03/2011 à 09h36
Allons, courage !
Réponse de PhA le 09/03/2011 à 14h37
Je sais pas si écrire , c'est lire ou si lire, c'est écrire. Je serais assez proche de la citation de Lao tseu. Lire ,c'est éviter l’embarras d'écrire, sa mise en abyme, le risque de se voir décevoir.
Mais, je partage le point de vue de PHA. Il y aurait une étroite corrélation entre la lecture et l'écriture. Le même livre est différent à chaque lecture. La dernière fois que j'ai relu les frères Karamazov , j'ai beaucoup ri à ma grande surprise. J'ai été un boulimique de lecture au point que j'annotais, je « corrigeais » j'écrivais à la manière de... Mon père, pour qui les seuls livres respectables étaient les livres de comptes, est un jour entré dans ma chambre à jeter tout çà.
J’adhère, totalement, au point de vue de PhA .Il y a une solidarité charnelle et psychologique entre un auteur et un lecteur. Un mauvais livre crée un malaise indéfinissable, il faut prendre une posture cruelle pour analyser les raisons de la médiocrité d'un ouvrage qui avait réussi à mettre en appétit.
C'est un exercice solitaire pas très jouissif. Un livre excellent offre son lot de difficultés, il se gobe avec tellement de facilité qu'il en devient difficile de dire l'osmose évidente et jubilatoire qu'il a provoqué. Bon, il fait soleil, pourquoi pâlir devant cet écran?
Commentaire n°4 posté par patrick verroust  le 09/03/2011 à 15h08
Nous sommes comme la mie de pain de Ponge, soudés par tous les coudes à la fois.
Réponse de PhA le 10/03/2011 à 18h26
Non, je te remercie, elle m'aide à pondre.
Commentaire n°5 posté par Moons le 09/03/2011 à 22h13
 

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