Voici que j'apprends que
la fable du corbeau et le renard ne s'arrête pas à la
déconfiture du premier. Enhardi par son succès, le renard
remettrait bien le couvert ; mais sa réputation le précède,
et tout le monde n'est pas le corbeau, qui joue les abonnés absents
dans la nouvelle pièce de Pascale Petit publiée à l'école des
loisirs : Le corbeau et le renard et compagnie. Le voici
sans corbeau donc mais pas tout seul, le renard : chaque saynète
présentée par le fabuliste est une fable inédite ; c'est
ainsi qu'on pourra découvrir la vache et le renard,
l'éléphant et le renard, le paresseux et le renard,
la tortue et le renard, la fourmi et le renard, la
« chouette » et le renard et pourquoi pas l'opossum
et le renard. Je passe les suivants, le plaisir est aussi dans la
découverte des nouveaux personnages comme dans la variété de leurs
réactions.
Devinette : Qui
parle ?
« Mais je voudrais
savoir, moi, pourquoi on m'aime : si c'est pour moi ou pour mon
ornement. Je fais la moue. J'ai le dégoût de tout. Et je sais bien
ce qu'on dit souvent : que mon ramage ne vaut ni mon plumage ni
un fromage quand je dis léon, léon – ne dites pas non.
Pascale Petit, Le
corbeau et le renard et compagnie, l'école des loisirs,
collection théâtre, 2016.
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