vendredi 8 novembre 2013

plus par plus et moins par moins : les bonheurs de la lecture


Soit l’ensemble Le des lectures et BLe l’ensemble inclus dans Le des bonnes lectures, on admettra que la partie complémentaire de BLe dans Le est l’ensemble FLe, celui des fâcheuses lectures.
Certes. Considérons maintenant l’ensemble Li des livres, le raisonnement fonctionne aussi : BLi et Fli. Hop.
La logique nous enseigne que l’ensemble Le présuppose l’existence de l’ensemble Li. Peut-on en déduire que Le = Li, BLe = BLi et FLe = FLi ? Certainement pas. En effet, nous avons oublié de préciser que Le est un ensemble intrinsèquement infini, ainsi que ses sous-ensembles BLe et FLe ; alors que Li est un ensemble fini (même si le nombre de ses éléments suit une courbe hyperbolique que nous considérons d’un œil inquiet). En d’autres termes, à chaque élément de l’ensemble fini Li correspond un nombre potentiellement infini d’éléments de l’ensemble Le. Tout espoir n’est donc pas perdu. Mais c’est vite dit, car si tout va heureusement bien quand un élément de BLi et un élément de BLe se rencontrent, il n’est pas impensable que tout aille malheureusement bien aussi quand un élément de FLi rencontre un élément de FLe : « Il faut imaginer le lecteur de Yann Moix Alexandre Jardin Bernard Pilchard heureux », écrivait jadis Albert. Pire encore, il n’est pas inconcevable qu’un élément de FLe rencontre un élément de BLi. C’est pourquoi, en toute vanité personnelle assumée, on trouvera l’occasion de se réjouir de la relative petitesse de l’ensemble LA des lecteurs de votre serviteur, puisque ledit ensemble est évidemment en relation exclusive avec l’ensemble BLe.
http://www.avecpassion.fr/4581-thickbox/papier-indien-noir-motif-blanc-maths.jpg

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