Il
y a dans le paysage quotidien de beaux édifices que l’on visite
souvent, ou devant lesquels on se contente de passer en levant un regard
curieux. Tout le monde les connaît. Quand ils ont atteint
un âge vénérable on les croit éternels, refusant de savoir que
parfois ils reposent sur la volonté d’un(e) seul(e). Et quand ils ferment – bien sûr
on espère que ce sera momentané –, mais ça fait une drôle d’impression, désagréable, comme un symptôme.
Une bien triste annonce pour tous ceux pour qui le zazieweb constituait, au-delà d'une référence en matière de littérature (au sens large), un rendez-vous quotidien amical et érudit avec les mots et avec ceux qui les font.
Vous êtes des enfants gâtés : moi-même, avant de découvrir ce blog et certains autres, j'ignorais qu'il restait de l'espoir, que, bénie soit la blogosphère, il pouvait exister des rencontres - littéraires, poétiques, philosophiques (voir mon discours). Donc.
Donc, mettez-vous au travail, paresseuses!! de suite!!
Quant aux blogs récréatifs ils ne jouent pas le même rôle, on y va pour se détendre, s'amuser, et c'est bien qu'ils existent mais ils ne sont pas tournés vers les autres, ou très peu, ils sont très souvent à l'initiative d'auteurs qui parlent de leur travail, ouvertement ou de façon détournée.
Bien sûr, Pascale ; les blogs ne jouent pas du tout le même rôle qu'un site comme Zazieweb, ou différemment comme le tien ; surtout le blog d'auteur qui, si ouvert qu'il soit parfois, est un genre autarcique (et l'assume).