Tout le monde l'a vu et surtout entendu
(mais si, quand même,
il faut voir ça, les bonnes tapes dans le dos, j'en rougis encore
pour ce malheureux alibi, pardon, je veux dire ce malheureux garçon),
mais quand même. Apprécions le "prototype", le
"c'est pas du tout ça un Arabe" et encore plus le "il en faut toujours un",
tout ça bien franchouille, bien rigolard, bien cynique ; on aurait
presque pu essayer de faire passer ça
pour de l'humour au ixième degré mais, ouf pour nous, on n'est pas
pas si malin, on prétend avoir parlé des Auvergnats (sic) ! - et ça
c'est un bel aveu quand même.
(On oublie, du moins il peut nous arriver de baisser la garde, et sans l'indispensable piqure de rappel... Je me souviens d'avoir assisté, de loin, à une sorte de banquet du FN, dans une brasserie à choucroute. Je ne pouvais m'empêcher de penser à certaines tablées des années trente en Allemagne. De quoi se priver de dessert et demander l'addition.)
(Ph., mon taxi personnel, en qui j'avais pourtant toute confiance, n'a pas trouvé la Ferme du Buisson. En revanche il connaissait tous les bistros de la Marne. Atavisme? Bref, je vais me coucher tard, ça n'est pas mon genre pourtant.)
- En tout cas, Christophe, dans ce rôle, il est très con-vaincant.
- Qui est ce "?" qui cherche à me culpabiliser en évoquant le seul parmi les quatre ou cinq derniers livres de Marie Cosnay que je n'ai pas lu ?