Des deux poulains de l’écurie du Seuil pour la rentrée 2001, tout encadrés
de rouge avec leurs yeux pour bandeau, j’apprends que la belle a succombé à une blessure
que j’imagine ancienne – quant au bête il y a longtemps qu’il est retourné à l’état sauvage.
(Les éditeurs sont vraiment casse-couettes avec ces photos d'écrivains sur les couv.)
@ Anna : En fait, je ne l'ai pas lue non plus, pour toutes sortes de raisons, dont la plus avouable est que j'étais, à ce moment-là, à peu près incapable de toute lecture. (A ce propos, votre précédente incarnation est désormais immortalisée malgré vous, par une expression idiomatique dont je n'approuve pas la crudité (que vous voudrez bien me pardonner), mais qui s'est néanmoins glissée sous ma plume lors d'une récente épitaphe, bien moins tragique heureusement que celle d'aujourd'hui.) Oui, ces photos, c'est assez ridicule, même si la mienne, par un heureux hasard, tombait assez en accord avec le titre (que je regrette amèrement, par ailleurs). Enfin, il est clair que la bobine de l'écrivain, ça fait partie du marketing, hélas.