pas croyanç’ en contraint’
mais rir’
rir’ (rir’)
partir (départ)
et rœuvœunir
rentrer et rœupartir
rœufair’
rœufair’
(ah les rœutours dœu manivell’)
sans nostalgie
du fair’
(ah les hallucinés les rœu désespérés d’arthur)
sans nostalgie
du tendr’
la bell’ o d’origin’
la tendressœu nombreuz’ et divin’ment sauvaj’
et puis (les plis)
il appert quœu lœu rythm’
et puis (dœupuis)
il appert quœu les sons
rions
rions ( )
les sons
les sons ( )
qui jasaient au grand air
légers
oh si légers
sœu rœuconnaiss’nt
(ou font semblant)
un jour
sœu plombavin’nt au loin
loin du suppliç’ et dœu l’extaz’
sœu rœuconnaissœunt (naissœunt naiss’nt)
et puis s’engrènœunt (grainœu grain’)
il appert quœu les choz’s
sœu dénouent quand on joue
Christophe Macquet, Cri & co, éditions Le grand os,
collection qoi, p. 58-59, 2008.
Ce poète qui donne la parolœu à l’e jusque là muet court le monde dans d’autres langues. Il en rapporte aussi des récits (j’avais déjà eu l’occasion de les visiter) qui se donnent à voir plutôt qu’à entendre.
Commentaires
Bon, y a pas que moi qui suis sujet à la boisson. Vraiment vous
êtes d'une délicatesse qui me confond. Vous prendrez bien un petit
verre? Cette "rentrée" n'a pas été facile pour tout le monde - voir
ailleurs où vous savez.
Commentaire n°1
posté par
Depluloin
le 03/09/2009 à 23h50
Ah c'est radical, mais jubilatoire en bouche. Et chaque relecture est un peu différente de la précédente.
Commentaire n°2
posté par
PhA
le 04/09/2009 à 07h56