J’ai enfin reçu hier mon exemplaire du numéro de
juin du Matricule des Anges, avec le bel article de Guillaume Contré sur Mémoires des failles. (Oui je sais : à l’écran ça apparaît tout
petit, je n’arrive pas à faire mieux.) C’est la troisième fois qu’un de mes livres
est défendu par cette revue (après Chroniques en 2005 et Liquide en
2009) et à chaque fois, c’est un plaisir particulier de se voir dans une revue
à laquelle on est abonné depuis des lustres. Des lustres, c’est-à-dire en ce
qui me concerne 2001 ou 2002, je ne sais plus. J’ai encore des numéros de 2001
mais au début je n’étais pas abonné : j’achetais le Matricule chez
Carrefour, il y en avait toujours deux ou trois exemplaires. J’allais chez
Carrefour exprès, je trouvais ça rigolo d’acheter le Matricule chez Carrefour. Et
puis un jour je n’ai plus trouvé le Matricule chez Carrefour alors je me suis
abonné et j’ai arrêté d’aller chez Carrefour. Trois articles différents, de
trois chroniqueurs différents, sur des livres publiés par trois éditeurs
différents. Et trois livres bien différents. Je ne pense pas qu’il y ait
beaucoup de lecteurs qui aient lu les trois mais ceux qu’ils l’ont fait peuvent
le confirmer. Et toute cette différence, voilà, toute cette différence
rassemblée dans un même journal, ça aussi ça me fait plaisir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire