Oui,
c’est une photo de moi, une des rares que j’aime. C’est aussi un
souvenir. Le souvenir d’une
belle journée. Le souvenir du photographe. Le photographe, ceux qui
le connaissent savent le talent qu’il avait pour les prendre – parmi
d’autres talents, comme artiste et comme homme. C’était
Dominique, Dominique Chaussois. Il était aussi devenu Depluloin, et
bien d’autres voix singulières, dans la belle aventure du blog Tor-Ups de son amie Pascale, qui est aussi mon amie.
C’est là que je l’ai connu. Puis par ses commentaires sur ces Hublots, sur Ni ceci ni cela de François (qui ne s’appelait pas encore comme ça), sur Les Idées
heureuses de
Didier... Je lui disais souvent d’ouvrir un blog (je ne devais pas être
le seul). Un jour nous l’avons ouvert ensemble (moi juste
l’assistance technique de base, bien sûr). Et Dominique en a fait
pendant plus de trois ans l’un des plus beaux rendez-vous de la
blogosphère. Jamais de la vie, ça a été une belle
histoire d’amitié pour beaucoup d’entre nous, d’entre vous, je ne
peux pas citer tout le monde parce que je sais bien que je ne connais
pas tout le monde, une amitié pas seulement virtuelle.
Jamais de la vie ça n’aurait dû s’arrêter comme ça.
Même virtuelle, une amitié qui disparait laisse un trou. C'est un agrégateur de chaleur humaine qui est parti. Je ne sais pas si le mot existe, mais c'est le seul que j'ai pu trouver.
Jamais de la vie ça n'aurait dû s'arrêter comme ça, non.
Sans internet pendant de longs jours, informé depuis samedi, je me fendrai d'un billet pour ce GRAND bonhomme.
Pluplu tu vas nous manquer,
Dominique, je t'embrasse.
Merc(k)i à vous, Philippe, de ce billet.
http://off-shore.hautetfort.com/archive/2013/02/17/depluloin-qu-on-s-en-souvienne.html
Nous étions nombreux à lire la prose élégante et drôle de Dominique, et nous sommes tous très tristes.
born to the blog
http://jamais-de-la-vie.over-blog.com/article-philippe-annocque-60431615.html
Toute mon amitié Philippe.
Je lirai bientôt tes Satoris, et Dominique aussi forcément par-dessus mon épaule.
Je l'avais un peu perdu de vue, le laissant avec ses commentateurs attitrés.
Mais je repassais régulièrement, une fois qu'on avait découvert ses billets, impossible de l'oublier.
Il avait à l'égard de chacun le respect d'apporter la réponse appropriée qui faisait sourire à son tour. C'était un grand diffuseur d'énergie.
Jamais de la vie ne s'arrêtera pas comme cela car les traces imprimées dans nos mémoires par cet homme au double visage sont défintivement indélébiles.
Merci Dominique !
Il est étrange comme des personnes que nous n'avons jamais rencontrées peuvent nous paraître proches par Internet.
Les souvenirs ne s'en vont qu'avec nous.