dimanche 17 février 2013

Jamais de la vie ça n’aurait dû s’arrêter comme ça.


 
Oui, c’est une photo de moi, une des rares que j’aime. C’est aussi un souvenir. Le souvenir d’une belle journée. Le souvenir du photographe. Le photographe, ceux qui le connaissent savent le talent qu’il avait pour les prendre – parmi d’autres talents, comme artiste et comme homme. C’était Dominique, Dominique Chaussois. Il était aussi devenu Depluloin, et bien d’autres voix singulières, dans la belle aventure du blog Tor-Ups de son amie Pascale, qui est aussi mon amie. C’est là que je l’ai connu. Puis par ses commentaires sur ces Hublots, sur Ni ceci ni cela de François (qui ne s’appelait pas encore comme ça), sur Les Idées heureuses de Didier... Je lui disais souvent d’ouvrir un blog (je ne devais pas être le seul). Un jour nous l’avons ouvert ensemble (moi juste l’assistance technique de base, bien sûr). Et Dominique en a fait pendant plus de trois ans l’un des plus beaux rendez-vous de la blogosphère. Jamais de la vie, ça a été une belle histoire d’amitié pour beaucoup d’entre nous, d’entre vous, je ne peux pas citer tout le monde parce que je sais bien que je ne connais pas tout le monde, une amitié pas seulement virtuelle. Jamais de la vie ça n’aurait dû s’arrêter comme ça.



Commentaires

Informée du décès de Dominique Chaussois par un e-mail reçu dans l'après-midi, j'attendais votre billet. Depuis que j'allais chez vous, j'allais chez lui. Etrange comme en si peu de temps, ce qui se dégageait de ce blog m'avait attachée à l'homme et comme je suis bouleversée ce soir.
Commentaire n°1 posté par Michèle le 17/02/2013 à 23h26
Oh, je suis abasourdie...
Même virtuelle, une amitié qui disparait laisse un trou. C'est un agrégateur de chaleur humaine qui est parti. Je ne sais pas si le mot existe, mais c'est le seul que j'ai pu trouver.
Commentaire n°2 posté par tchaoupisque le 18/02/2013 à 00h12
Merci pour lui de ce beau billet. Ce rendez-vous va me manquer, son humour et son talent et l'homme que je n'ai pas eu la chance de rencontrer mais qui avait fini par m'être aussi cher qu'un vieil ami. 
Commentaire n°3 posté par Zoë Lucider le 18/02/2013 à 00h51
Je n'interviens pas beaucoup mais je suis, et je suis triste. Important d'intervenir pour dire cela, pour lui.
Commentaire n°4 posté par Florence Hinckel le 18/02/2013 à 09h14
Merci Philippe Annocque de cet hommage à Dominique. Un immense artiste et un homme qu'on aimait. Il avait ce don, de ne faire surgir que le meilleur. Je suis heureuse de penser à ce noyau d'amitié de haute tenue que fut le vôtre.
Jamais de la vie ça n'aurait dû s'arrêter comme ça, non.
Commentaire n°5 posté par Michèle P le 18/02/2013 à 12h03
Terrible nouvelle que celle-là... K.O. debout et l'envie de rien... La cour de récréation est terriblement vide, sans lui.
Sans internet pendant de longs jours, informé depuis samedi, je me fendrai d'un billet pour ce GRAND bonhomme.
Pluplu tu vas nous manquer,
Dominique, je t'embrasse.
Merc(k)i à vous, Philippe, de ce billet.
Commentaire n°6 posté par K°N° (le grand, voyons !) le 18/02/2013 à 12h16
jamais de la vie ! Pluplu est trop loin et Dominique va nous manquer !
Commentaire n°7 posté par Mme de K le 18/02/2013 à 12h57
Un bel article de Philippe Nauher sur son blog
http://off-shore.hautetfort.com/archive/2013/02/17/depluloin-qu-on-s-en-souvienne.html
Nous étions nombreux à lire la prose élégante et drôle de Dominique, et nous sommes tous très tristes.
Commentaire n°8 posté par Sophie K. le 18/02/2013 à 15h42
Dégoûtée de découvrir trop tard ...
Commentaire n°9 posté par Françoise Granger le 18/02/2013 à 18h52
Belle photo Philippe.
born to the blog
Commentaire n°10 posté par Ambre le 18/02/2013 à 20h48
Cher Philippe, je suis effondrée, comme nous tous, et j'aprécie vraiment de voir que ses amis lui rendent hommage, chose dont je me serais sentie incapable tant je suis triste. Merci de nous donner à lire ces mots d'amitié. Le vide commence... ou continue... mais plus présent pour nous.
Commentaire n°11 posté par alena le 18/02/2013 à 21h14
C'est vrai, cela n'aurait jamais du s'arréter comme cela....parce c'est, aussi, une histoire de détresse physique, psychique, matérielle, une exclusion, un abandon, plus ou moins camouflé plus ou moins occulté....Les limites de l'amitié se heurtent à l'impuissance à agir, la peur de s'engager, la peur d'échanger sur des sujets déstabilisants. Je ne dis pas cela pour culpabiliser quiconque, ici. Je ne sais pas s'il y avait quelque chose de possible à faire, je me suis souvent posé la question, sans y répondre,en définitive. Je pense que la chute de Pluche a commencé, il y a bien longtemps, qu'il a connu bien des trahisons et des lachages, là où il aurait pu s'attendre à un minimum de reconnaissance. Les actes "biens" et chaleureux qu'il a fait dans son existence , lui ont couté chers...
Commentaire n°12 posté par patrick verroust le 19/02/2013 à 00h23
Depuis hier je lis à rebours, commençant pas sa naissance le blogue de Dominique, dont j'espère que quelqu'un s'occupera, pour au moins le sauvegarder. Les gestes qu'on a envers les morts, et pas envers les vivants croyant toujours qu'on a le temps...
http://jamais-de-la-vie.over-blog.com/article-philippe-annocque-60431615.html
Commentaire n°13 posté par Michèle P le 19/02/2013 à 11h10
Il était comme un pont jeté entre nous... une passerelle plutôt, encore plus fragile qu'elle n'en avait l'air.
Toute mon amitié Philippe.
Commentaire n°14 posté par François Matton le 19/02/2013 à 14h44
Il nous a laissé la passerelle, François, et je parie qu'elle tiendra bon.
Je lirai bientôt tes Satoris, et Dominique aussi forcément par-dessus mon épaule.
Réponse de PhA le 19/02/2013 à 17h01
Je suis triste, mais comme tout véritable visionnaire, il avait prévu son départ. Avec humour, avec respect. Je l'ai connu sur son blog et il apportait avec lui un bouquet de bonne humeur, un immense talent des mots, des situations cocasses.
Je l'avais un peu perdu de vue, le laissant avec ses commentateurs attitrés.
Mais je repassais régulièrement, une fois qu'on avait découvert ses billets, impossible de l'oublier.
Il avait à l'égard de chacun le respect d'apporter la réponse appropriée qui faisait sourire à son tour. C'était un grand diffuseur d'énergie.
Jamais de la vie ne s'arrêtera pas comme cela car les traces imprimées dans nos mémoires par cet homme au double visage sont défintivement indélébiles.
Merci Dominique !
Commentaire n°15 posté par saravati le 19/02/2013 à 17h03
Merci pour tous vos messages. Exceptionnellement je ne répondrai pas à chacun comme j'ai l'habitude de le faire, mais je vous embrasse.
Commentaire n°16 posté par PhA le 19/02/2013 à 17h04
Je le connaissais surtout, de trop loin sans doute, par ses commentaires sur Hublots.
Il est étrange comme des personnes que nous n'avons jamais rencontrées peuvent nous paraître proches par Internet.
Les souvenirs ne s'en vont qu'avec nous.
Commentaire n°17 posté par Dominique Hasselmann le 20/02/2013 à 20h49

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