Il rangeait ses coupures tenues
ensemble par des ficelles, des élastiques, des pinces à linge. Un long moment,
aucune attention à moi. Puis remet sa valise dans le coin gauche de sa niche en
disant oubliez ce qui vous tracasse, monsieur Dodo, sûrement pas du sérieux.
Quand on vous regarde on envie votre état diaphane. Tout transparaît sur votre
visage. Vous avez beau barrer, rayer, effacer… Considérez-moi un peu comme
votre ardoise, je ne retiendrai de vos paroles que ce qu’il vous en plaira.
Robert Pinget, le
Chrysanthème, éditions Zoé, p. 28.
Ah! Robert Pinget!
RépondreSupprimerDepluloin que je lis ou entends parler de Pinget, je pense à Dominique Chaussois. J'entends sa voix.
RépondreSupprimermp
Moi aussi je pense à Dominique dès que j'entends parler de Pinget et là, avec "Le chrysanthème" c'est presque un hommage.
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