Le
babiroussa a disparu. Il doit bien y en avoir encore quelques-uns dans
les forêts malaises, mais plus aucun dans les requêtes
menant à ces Hublots. Fort de sa notoriété, c’est lui qui durant des
mois, que dis-je, des années, avait assuré le succès de ce blog.
Jusqu’à ce que, malavisé peut-être, j’ai tenté de lui adjoindre le potamochère.
Depuis lors, le babiroussa n’a cessé de se faire de plus en plus
discret, jusqu’à disparaître tout à fait. Le potamochère, quant à
lui, s’est fait attendre. Des années. Je me rappelle l’avoir vu de loin
en loin d’abord puis de plus en plus fréquemment et voilà
qu’à présent, à la faveur de l’été et profitant de l’absence du
maître de ces lieux, il s’impose. Pas un jour en effet sans qu’un
chasseur de potamochères ne le suive jusqu’ici. A croire que
c’est le seul animal de la création. La faune est riche, pourtant,
derrière ces hublots. Et personne pour débusquer le coendou, surprendre
le douroucouli, pêcher l’arapaïma ou même l’amphioxe
lancéolé – ils y sont pourtant. Il n’y en a que pour les cochons
sauvages. Car le potamochère, comme vous ne l’ignorez pas, est un suidé,
au même titre que le babiroussa. Nul doute que si je me
résolvais à écrire un billet sur le sanglier, le phacochère ou même
l’hylochère, je verrais exploser les statistiques de ces hublots. (Par
sur le pécari à collier, non. Le pécari n’est pas un
suidé, mais bien un tayassuidé. Ne confondons pas.) Mais ces Hublots
ne sont pas un blog cochon. Il est temps de passer à autre chose. Que
diriez-vous du polatouche ?
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