Bonjour,
A compter de cette année, seuls les auteurs ayant une actualité et donc une dédicace sont accrédités gratuitement au Salon
du livre. Cette accréditation doit passer par l’éditeur.
L’entrée est donc payante et est au tarif de 9,50 euros.
Vous pouvez préacheter votre billet au tarif de 7 euros avant le 15/02/2012 en vous rendant sur notre
site : http://www.salondulivreparis.com/Billetterie.htm
Cordialement
Bertrand Morisset
Commissaire général du Salon du livre
Commissaire général du Salon du livre
Voilà :
je fais passer cette info, qui concerne bien sûr le Salon du Livre de
Paris, pour l’année 2012. Donc les auteurs,
pour votre accréditation, c’est pas la peine de vous chercher parmi
les professionnels du livre, même dans la rubrique « création » : y a
pas. C’est vrai que les auteurs,
franchement, avec la thune qu’ils se font, ils peuvent payer, hein.
D’ailleurs, au Salon du Livre de Paris, on accueille même des éditeurs à
compte d’auteur : c’est bien la preuve que les
auteurs ont les moyens.
Ma foi, je ne tire pas sur ces gens-là car s'ils ont le vent en poupe aujourd'hui c'est d'une part certainement par un excès d'ego (mais l'écrivain est un ego, et notre époque est à l'ego), mais d'autre part à un phénomène nouveau : la crise financière qui touche en profondeur le monde de l'édition (je connais des écrivains qui n'ont plus d'éditeurs alors qu'ils ont de beaux livres édités derrière eux, mais leur éditeur a été licencié, ses auteurs avec ; je connais des éditeurs qui auraient publié certains livres sans pb il y a 5 ans et ne le peuvent plus financièrement aujourd'hui) ET la responsabilité des éditeurs qui ne font plus leur boulot de filtre (constate tous ces livres de rien qui n'auraient jamais dû voir le jour), encourageant ainsi les éditions à compte d'auteur.
J'ai aussi lu quelques très bons ouvrages à compte d'auteur et je pense que vu la pente sur laquelle est l'édition aujourd'hui, on risque d'en lire davantage...
Honnêtement je ne vois pas du tout l'intérêt de l'édition à compte d'auteur si ce n'est pour offrir à ses proches. Je pourrais rester sans éditeur pendant cinquante ans, ça me gênerait moins que de débourser un centime pour être publié. (Déjà, des livres publiés, il y en a bien trop ; pas la peine d'en rajouter.)