vendredi 1 avril 2011

une heure de cours dans la journée


Voilà, la semaine est terminée (je parle de la semaine de cours, car après tout « il existe d’autres moyens de gagner sa vie, même pour les écrivains » – je suis toujours dans Moo Pak, dont je reparlerai).
Mardi, j’ai trouvé l’attention de ma classe de 5e bien flottante. Pourtant, de 10h30 à 11h30, ce n’est pas un créneau si difficile. Mais oui ! j’oubliais : le mardi, tous les quinze jours, ils n’ont que cette malheureuse heure de français dans toute la journée ; résultat de l’application des horaires planchers et des professeurs non remplacés – faute de remplaçants, tout simplement.
Ceux qui pourraient y faire quelque chose ne se sentent guère concernés : leurs enfants n’ont jamais mis les pieds dans une école publique. (Rappelons toutefois que c’est quand même nos impôts qui paient les enseignants du privé.)
  
J’aurais dû mettre bien d’autres portraits, notamment celui du ministre du budget, puisque c’est dans ce ministère que se décide l’essentiel des réformes de l’Education Nationale ; mais j’ai été retenu par l’embarras du choix.




Commentaires

Ce ministre du Budget, petit chiraquien à la voix de contrebasse, et qui après avoir dit que les débats sur la laïcité et l'islam devaient "cesser" a déclaré qu'on l'avait mal compris.
Ce Baroin tête à claques, ancien journaliste d'Europe 1, qui s'y connaît aussi bien en prévisions budgétaires que son mentor (je parle de Fillon) en coûts comparés du TGV et de l'avion de l'Etec pour aller le week-end dans son manoir sarthois...
Ces gens qui nous font la leçon tous les jours, mais un jour, on va enfin se décider à fiche à bas leurs portraits, comme du temps de Ceaucescu ?
Nos littérateurs en ronds-de-jambe et audimats incorporés devraient quand même leur lancer quelques boulets rouges, en guise d'avertissement !
Commentaire n°1 posté par Dominique Hasselmann le 01/04/2011 à 21h27
En matière de ministres du budget aussi, j'avais l'embarras du choix.
Réponse de PhA le 03/04/2011 à 10h16
Ouais, y en a qui on les deux pieds dans le même sabot.
Commentaire n°2 posté par Moons le 01/04/2011 à 22h21
Tendons une cordelette invisible sur leur passage.
Réponse de PhA le 03/04/2011 à 10h17
C'est bizarre, le Prez avec sa main levée, on dirait qu'il va nous en flanquer une.
Commentaire n°3 posté par Zoë le 02/04/2011 à 22h14
Mais non, c'est un salut cordial et chaleureux. Il nous aime.
Réponse de PhA le 03/04/2011 à 10h18
Zoë : il veut peut-être baffer les 2 autres ?
Commentaire n°4 posté par Moons le 02/04/2011 à 22h23
ça...
Réponse de PhA le 03/04/2011 à 10h18
retenu par l('embarras du choix ou pour la compassion envers vos lecteurs!
J'ajoute seulement "du privé sous contrat" - car en soi qu'il y ait d'autres manières d'enseigner qui existent indépendamment  de l'Etat ne me paraît pas indécent.
Commentaire n°5 posté par Aléna le 03/04/2011 à 09h55
Bien sûr, le privé sous contrat. Que le privé soit privé ne me gêne pas un instant. Je voulais juste rappeler cette bizarrerie souvent ignorée, et par ailleurs pointer le fait que nos élus n'étant pas un instant de leur vie concernés par l'Education Nationale, on peut comprendre qu'ils la considèrent comme une charge inutile.
Réponse de PhA le 03/04/2011 à 10h24
@ Zoë : gardons l'exprssion "le Prez" pour le grand Lester Young !
Commentaire n°6 posté par Dominique Hasselmann le 03/04/2011 à 10h25
 

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