Parce que j’ai pas le choix, tiens. Les contraintes formelles, que ce soient celles ludiques mais pas que de Monsieur Le Comte
ou celle, plus essentiellement significative, de l’effacement de la personne grammaticale dans Liquide,
ou celles aussi bien non formelles, d’ailleurs, si toutefois cela a un
sens, de la
circonscription du sujet, par exemple, les matheux appelleraient ça
le domaine de définition, bref, les contraintes conscientes de ceux qui
s’en rajoutent ou oubliées de la plus simple mise en
forme,
comment
par l’écriture mieux rendre compte du sort de celui qui s’efforce de
mener une vie normale-alors-que (disons une vie qui
n’embarrasse pas trop ses proches), c’est-à-dire n’importe qui, et
qui plus est de celui qui essaie concilier celle-là (la vie
normale-alors-que) avec cette autre (l’écriture), c’est-à-dire à peu
près n’importe kiki écrit ? Au fond j’aime pas les contraintes mais
j’ai pas le choix c’est pour ça que je les choisis.
(A propos de sacré, ce joug christique... Pourquoi ne pas avoir choisi une croix, une vraie, "tout simplement"!:)
La contrainte de Perec (sa fameuse disparition) tenait aussi dans son nom : combien de personnes affublent la deuxième lettre d'un accent aigu !
Tout est contrainte : c'est l'étreinte même de la vie (a fortiori celle de l'écriture, me semble-t-il).
Mais aucune réponse n'est obligatoire !
Alors que l'ecriture peut etre le seul lieu reel de liberte, l'ecrit lu devient contrainte.
ou pas.
Se contraindre pour se libérer!
(ça fait plaisir, Ambre !)
Sujet du bac : "A quoi sert l'art"?