Et
parfois je pense, dit-il, que mon rôle est de démontrer ce qui se passe
quand on a le besoin d’écrire sans
en avoir ni le talent, ni le savoir, ni l’expérience, quand manque
le talent mais que le besoin refuse de s’éteindre. Car en soi c’est
après tout assez intéressant et sans doute une condition
qui, même si elle n’est pas générale et universelle, ne m’est pas
spécifique.
Gabriel Josipovici, Moo
Pak, Quidam 2011, p. 107.
Mardi 12 avril à 20 heures (c’est après-demain), Gabriel Josipovici et son traducteur Bernard Hœpffner seront les invités du
Comptoir des Mots, 239 rue des Pyrénées, dans le 20e, métro Gambetta. Faut venir, ça va être chouette*.
Un autre petit extrait ici.
* Deux séances de rattrapage sont quand même prévues pour les absents :
- mercredi 13 avril à 20h, à la librairie Le Livre (24, place du Grand Marché
- 37000 Tours)
- jeudi 14 avril à 19h, à la librairie Village Voice (6, rue Princesse -
75006 Paris - M° Saint-Germain / Mabillon)Commentaires
Il y a des jours, en effet, où je suis le même quidam
Commentaire n°1
posté par
Moons
le 10/04/2011 à 10h45
C'est bien, il faut le suivre.
Réponse de
PhA
le 11/04/2011 à 23h33
Sans doute un dur, si l'on en croit son clavier à touches arrondies.
Commentaire n°2
posté par
Dominique Hasselmann
le 10/04/2011 à 12h35
En tout cas c'est un bon !
Réponse de
PhA
le 11/04/2011 à 23h34
ce qui se passe quand on a le besoin d’écrire sans en avoir ni le talent, ni le savoir, ni l’expérience, quand manque le
talent mais que le besoin refuse de s’éteindre. Voilà qui va toucher chacun personnellement.
Commentaire n°3
posté par
Zoë
le 10/04/2011 à 23h09
ça...
Réponse de
PhA
le 11/04/2011 à 23h36
je vous remercie pour cette concision
Commentaire n°4
posté par
Zoë
le 11/04/2011 à 23h44
Ou comment résumer sa vie en deux lettres.
Réponse de
PhA
le 11/04/2011 à 23h50
Mieux que trois sans doute.
Commentaire n°5
posté par
Zoë
le 11/04/2011 à 23h54
Malgré la sonorité du titre, Moo Pak s'apparente bien plus à une
promenade introspective de bon aloi, qu'à un poème sud-coréen évoquant
les bois. Des questions qui, un jour ou l'autre,
investissent notre esprit, et qui pourtant, restent bien souvent les
spectres de nos pensées.
Commentaire n°6
posté par
edwood
le 31/05/2011 à 21h24
Ah, Moo Pak ! ça parle et ça me parle (notamment cette idée d'un livre qui est là pour en figurer un autre inacessible).
Réponse de
PhA
le 31/05/2011 à 21h50