Le goût que j’ai depuis toujours pour la mythologie grecque et pour le cycle troyen en particulier, je le tiens de mon frère Francis. Il s’est fait par transmission orale, car je ne savais pas lire encore, et je ne savais pas lire que déjà je connaissais les exploits d’Achille, d’Ajax, de Diomède, de Patrocle. Belliqueux sans doute comme le sont les petits enfants, j’étais clairement du côté des Achéens. C’est avec l’âge, et en continuant d’échanger avec mon grand frère, qu’Hector – ainsi que Patrocle du côté achéen – m’est apparu tel qu’il le méritait. Je vous lis l’explicit – et un peu plus, disons les derniers vers – de l’Iliade, dans le livre qui fut ma première édition, et dans la traduction d’Eugène Lasserre.
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