Cher Jean-François Copé,
Ayant appris que vous étiez en veine d’exégèse littéraire et constaté l’efficacité de la promotion que vous avez bien voulu
faire du livre Tous à poil, j’aimerais vous demander un
service. Auteur moi aussi, j’ai récemment publié un album de poésie à
destination du jeune public. Certes, personne ne s’y
déshabille ; je m’en mords assez les doigts. J’y glisse cependant
quelques idées auxquelles vous ne sauriez rester insensible, telles ce
discret distique :
L’homme public porte en
lui
son oubli.
Le
caractère subversif de ces vers ne saurait échapper à l’œil sagace que
vous cachez dans votre oreille. Je vous serais
éternellement reconnaissant si vous pouviez me dénoncer lors de
votre prochain passage à la télévision, de préférence à une heure de
grande écoute. (J’ai aussi en réserve quelques romans destinés
à un public adulte auxquels vous devriez facilement trouver à
redire, n’hésitez pas.)
Dans l’attente impatiente de votre prochaine émission littéraire, je vous prie d’agréer, cher Monsieur Copé, l’assurance de mon
intérêt le plus vif.
Philippe Annocque (bibliographie ci-contre)
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