Si juste soit-il chaque mot est décevant – comme l’est dans la course chaque instant où le pied entre en contact avec le sol.
Commentaires
N'est-ce pas Horace qui disait : "La prose, c'est du langage qui va à pied."
Commentaire n°1
posté par
tor-ups
le 14/01/2011 à 11h30
Et il s'y connaissait.
Réponse de
PhA
le 14/01/2011 à 11h49
Pour Albin qui en a fait ses dimanches, la course est cet état de
pondération entre exaltation et pesanteur, cet état précaire où l’envol
et la chute se jouent en alternance. Pareil pour
l'écriture ?
Commentaire n°2
posté par
albin
le 14/01/2011 à 11h33
Albin serait-il journalier s'il en était autrement ?
Réponse de
PhA
le 14/01/2011 à 11h53
(Je parlais de celui qui n'a pas de gants blancs ni de pull rouge ni
de nœud papillon ni de pantalon à bretelles ni de chapeau melon.)
Commentaire n°3
posté par
tor-ups
le 14/01/2011 à 11h58
Ah bon ? Qui d'autre pourrait donc s'y connaître en marche au pas, au trot ou au galop qu'Horace Dusabot ?
Réponse de
PhA
le 14/01/2011 à 12h01
En s'échenillant sur la page, courir, dit-il.
Commentaire n°4
posté par
Dominique Hasselmann
le 14/01/2011 à 12h01
Je m'échenille, moi ?
Réponse de
PhA
le 14/01/2011 à 17h35
Choisir ceux en caoutchouc, qui font rebondir.
Commentaire n°5
posté par
quotiriens
le 14/01/2011 à 14h47
Le problème, c'est que trop de rebondissements les usent ; l'effet ne dure pas éternellement.
Réponse de
PhA
le 14/01/2011 à 17h37
S'en faire une raison, pourquoi ?
Commentaire n°6
posté par
Moons
le 14/01/2011 à 14h54
Parce que sans ce compromis initial, le livre n'est pas possible ?
Réponse de
PhA
le 14/01/2011 à 17h39
Très belle pensée.
Commentaire n°7
posté par
Didier da
le 15/01/2011 à 10h44
Un jour je ferai un livre sur tout ce qui m'empêche d'écrire un livre, il devrait être très bien.
Réponse de
PhA
le 15/01/2011 à 15h51