Je dois bien reconnaître qu’une chose et une seule de tout temps m’a été claire, limpide, évidente : la grammaire. Tout le
reste n’est qu’extrême confusion. Parfois je vois cette tension comme une injonction, d’autres fois comme une crampe.
Commentaires
Quand tu dis une seule chose, c'est toutes matières confondues ?
Cela voudrait-il dire que tu ne comprends pas : les femmes, ta
déclaration d'impôts, la musique dodécaphonique, la peinture
contemporaine, le vote bleu marine, la logique de la signalisation
routière, la poésie kirghize, les trous noirs ?
Moi non plus !... je vais m'acheter un Bled tiens !
Commentaire n°1
posté par
Mme de K
le 04/06/2012 à 17h13
Est-elle si fixe que ça, la grammaire, est-elle fixée une fois pour
toutes? Il me semble que les manuels de grammaire les plus pointus ont
parfois recours à la tolérance, qu'ils fournissent
exemples et contre-exemples... N'a-t-on pas autorisé récemment la
fin des zaricots? Que dites-vous à vos élèves?
Commentaire n°3
posté par
Anonyme
le 04/06/2012 à 21h51
Oh non, elle n'est pas fixe du tout, bien heureusement - mais je ne
crois guère à la tolérance en cette matière (et j'en ai assez peu à
l'égard de certains manuels, d'ailleurs). (Mes élèves ?
Eux-mêmes me parlent souvent de cette rumeur à propos de vos
zaricots - à quoi je leur réponds qu'il ne faut pas prêter foi aux
rumeurs.)
C'est que l'agrégation de lettres modernes n'existait pas encore. On
se trouve aujourd'hui dans l'étrange situation d'avoir plus de
grammaire - française - au programme de l'agrégation de lettres
moderne qu'à celle de grammaire. Mais ce sentiment chez moi remonte à
la toute petite enfance - aussi bien pour la grammaire que pour le
reste.
Moi non plus !... je vais m'acheter un Bled tiens !
Conjuger : le conjugal n'y échappe même pas !