Un
paysage que j’ai connu est menacé de disparaître et cette annonce me
révolte comme l’annonce de ma propre mort ; car
c’est ma vie en effet qui est rayée d’un trait et ne persistera que
dans ma mémoire, comme je persisterai quelque temps dans la mémoire de
ceux qui me survivront.
(En pensant au Cézallier de Pierre Jourde.)Commentaires
"Le jardin reste ouvert pour ceux qui l'ont aimé..." Prévert: Spectacle.
Commentaire n°1
posté par
Lza
le 23/06/2012 à 15h01
C'est ainsi que la visibilité devient mauvaise. Même par temps
clair. Je dirais même la lisibilité puisqu'en géographie, on apprend à
lire des paysages et à les relier à leur histoire....
Commentaire n°2
posté par
Anonyme
le 23/06/2012 à 15h49
Absolument : pour aller plus loin encore que Pierre Jourde quand il
justifie la présence de cet article sur son blog à vocation culturelle :
les paysages sont des objets culturels même et y
compris quand ils sont naturels. La montagne, par exemple, est un
paysage récent, sur le plan culturel.
Réponse de
PhA
le 25/06/2012 à 16h21