A
vouloir raconter une histoire irracontable, lorsqu’on n’est pas
soi-même un conteur avéré, on a toute chance de ne pas se
faire comprendre. On aura eu beau soin de disséminer des indices,
petits cailloux blancs tout au long du texte, cela risque fort d’être
inutile.
D’ailleurs,
les indices disséminés ne sont jamais relevés par le lecteur, qui les
voit, les observe et les rejette comme non
pertinents. Aussitôt oubliés. Il n’en veut pas. Et quand vous les
lui pointez du doigt, il vous regarde froidement dans les yeux, en
silence.
En
outre, et tout à fait objectivement, pourquoi avoir donné tant
d’importance au personnage féminin, qui en réalité ne joue
d’après moi (je peux me tromper) qu’un rôle mineur dans l’histoire,
si c’était pour réduire son destin à la fuite furtive de quelques
grammes velus ? (Quelques grammes auxquels, j’imagine,
se réduisaient nos ancêtres, vers la fin du crétacé.)
Certes, affirmer l’impossibilité de dire, ou tout au moins de se faire entendre ; nier (le monde, soi-même),
c’est quand même un plaisir. Coupable ?
Bon, j'imprime et ajoute cette postface essentielle à mon exemplaire! ;)